Ousmane Tanor Dieng, pressenti à la tête du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct), maintient le suspense. Interrogé en marge de la visite du bureau politique du Parti socialiste chez Aïda Sow Diawara, qui a reçu une balle en Afrique du Sud, il a déclaré : «Mais c’est vous, la presse, qui dites que je suis pressenti. A l’heure où je vous parle je ne suis pas au courant.» Cependant, c’est tout de même un pas de plus du secrétaire général du Ps vers l’institution qui briguera un siège. Il sera non seulement électeur, en tant que maire de Nguéniène, mais il espère aussi être élu haut conseiller. «Je vais être candidat ; maintenant si je suis élu, le reste dépendra du président (de la République)», a-t-il dit. Le dernier mot revient effectivement au chef de l’Etat puisque l’article 5 de la Loi n°2016-24 du 14 juillet relative au fonctionnement de l’institution dispose : «Le Président du Haut conseil des collectivités territoriales est nommé par décret. Il est mis fin à ses fonctions dans les mêmes formes.» Sur les querelles de positionnement du Ps à Thiès, Tanor reconnaît que les problèmes ne manqueront pas dans les investitures. «C’est normal dans un premier temps que tous manifestent leur ambition. Mais je suis sûr qu’on trouvera une formule. Nous sommes un parti très organisé», a-t-il souligné. S’agissant du choix du candidat du Ps à la Présidentielle, il répond : «2019, c’est dans trois ans. Chaque chose a son temps. Actuellement, on s’occupe du Haut conseil, ensuite les Législatives et enfin la Présidentielle.»