Après leur leader Moustapha Niasse, les cadres de l’Alliance des forces du progrès sont montés hier au créneau pour défendre le Plan Sénégal émergent (PSE). Tout en se félicitant des résultats enregistrés au club de Paris, l’Alliance nationale des cadres pour le progrès ’’appelle le secteur privé national, la société civile et les citoyens sénégalais à travailler résolument à atteindre l’objectif de l’émergence’’.
Aussi, expriment-ils leur solidarité avec le gouvernement en l’exhortant à redoubler d’efforts de communication dans la mise en œuvre du PSE. «C’est de cette manière seulement que les forces vives du pays seront mises en synergie pour booster notre croissance et sortir le pays du cercle vicieux de la dépendance’’, estiment-ils dans une déclaration parvenue hier à EnQuête.
Dans la même note, les cadres progressistes s’épanchent également sur le rapport de la Commission nationale de réforme des institutions. Non sans féliciter les membres de ladite commission, ils estiment que ’’le seul commanditaire de ce travail est le président de la République’’. A ce titre, ’’c’est à lui qu’il revient d’en faire l’usage qu’il souhaite dans les délais qu’il jugera pertinents, pour l’intérêt du Sénégal, conformément à ses engagements vis-à-vis du peuple’’.
Se prononçant sur les blocages intervenus dans la revue du Code électoral, les cadres de l’Afp réaffirment leur «foi au consensus le plus large et en appellent à l’intelligence de la classe politique pour éviter des crispations inutiles qui risquent de mener à des changements du calendrier électoral’’. Selon eux, ’’la reprise des discussions entre les parties prenantes augure d’une issue heureuse, faute de quoi l’arbitrage du président de la République sera nécessaire pour ne pas compromettre le processus de l’Acte III de la décentralisation’’.