L’activité et l’emploi ne sont pas seulement les résultantes de la demande interne, ils sont également les résultantes des mouvements de biens, de services et de capitaux entre l’économie nationale et ses partenaires commerciaux.
L’importance du commerce international dans l’activité économique mondiale est un fait acquis. Non seulement l’histoire des faits économiques indique à quel point le développement a été fondé sur le commerce international, mais tout au long de l’histoire, les relations internationales ont pu être déterminantes dans les rapports économiques, sociaux et humains de nos états.
Depuis la reprise des relations diplomatiques entre Dakar et Pékin, il y a huit ans, la Chine est devenue un partenaire commercial de premier rang pour le Sénégal. Aujourd’hui, la Chine détient les mêmes parts de marché hors produits pétroliers que la France, environ 11%, Jusqu’en août 2013, le volume des échanges commerciaux entre la Chine et le Sénégal s’est élevé à 633 millions de dollars, une augmentation de 20,8% par rapport à la même période de l’année passée. En effet, 95% des produits originaires du Sénégal exportés vers la Chine bénéficient du traitement de tarifs douaniers zéro.
Même si le taux d’import-export entre la Chine et le Sénégal reste encore modeste, cette croissance forte et régulière des échanges commerciaux entre les deux pays est soutenue par l’aide publique au développement. Avec plus de 110 milliards de francs CFA d’aide en 2013, la Chine est aujourd’hui le quatrième bailleur de fonds du Sénégal, avec de nombreux projets en vue : l’aéroport, l’autoroute Thiès-Touba (124 kilomètres).
La Chine a financé sous forme de dons la construction de l’hôpital des Enfants à Diamniadio et a prévu d’édifier une arène de lutte traditionnelle dans la capitale sénégalaise.