L’Union monétaire ouest-africaine (UEMOA) a rétrocédé jeudi 452 forages à l’Etat du Sénégal, pour un coût global de huit milliards de francs CFA, a constaté l’APS.
Le commissaire de l’UEMOA chargé de la sécurité alimentaire, Ibrahima Diémé, et le ministre sénégalais de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Mansour Faye, ont signé le même jour un accord portant sur cette rétrocession.
Ces ouvrages ont été réalisés pour le compte du Programme d’hydraulique villageoise et d’assainissement de l’organisation communautaire.
Selon M. Dièmé, 420 des 452 forages sont équipés de pompes à motricités humaine, 10 fonctionnent sous la forme de réseau d’adduction d’eau solaire et 22 comptent des systèmes d’adduction d’eau multi-villages.
D’un coût global de 8 milliards de francs CFA, ces forages sont répartis entre les régions de Tambacounda, Matam, Kédougou Kaolack, Kaffrine et Louga, a précisé le commissaire de l’UEMOA.
Le ministre sénégalais de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Mansour Faye, a pour sa part souligné l’importance que l’État du Sénégal accorde à l’amélioration des conditions d’approvisionnement en eau potable des populations rurales.
"L’accès à l’eau potable des populations figure dans l’axe 2 du Plan Sénégal Émergent (PSE) et constitue l’un des objectifs majeurs de la stratégie de développement économique et social du gouvernement du Sénégal", a déclaré M. Faye.
"Les bons résultats du sous secteur de l’eau potable enregistrés en milieu rural, avec 84% de taux d’accès, sont acquis grâce aux efforts combinés de l’État et de ses partenaires au développement parmi lesquels l’UEMOA’’, a signalé Mansour Faye.
Le premier projet bouclé en 2010 "a permis de réaliser 300 forages équipés de pompes manuelles dans la partie sud-est du pays, couvrant les régions de Tambacounda et de Kédougou", a indiqué M. Faye.