Les autorités administratives et les élus de la région de Ziguinchor (sud) ont validé vendredi un document en vue de doter les localités frontalières de cette région sud d’infrastructures socioéconomiques de base, pour marquer la présence de l’Etat au niveau de la bande frontalière, a indiqué vendredi le gouverneur Al Hassan Sall.
‘’Il s’agit d’une rencontre d’échanges avec l’ensemble des acteurs territoriaux pour aider l’Etat à mettre en œuvre le Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA). Pour Ziguinchor, le document est presque validé et il va être transmis aux autorités’’, a-t-il expliqué.
Il présidait une réunion de présentation et de validation du document relatif au schéma régional d’équipement des zones frontalières de la région de Ziguinchor.
La rencontre a réuni les préfets du département, les sous-préfets et élus des localités frontalières que sont Sindian, Oulampane, Suelle, Kataba 1, Djibidione, Djinaki, Boutapa Camaracounda, Niaguis, Santhiaba Manjaque et Adéane, ainsi que d’autres acteurs territoriaux.
‘’Au niveau de chaque commune se situant tout au long de la bande frontalière, nous avons exprimé les besoins et évalué l’existant. Nous avons surtout insisté sur la mise en cohérence des besoins exprimés’’, a souligné le gouverneur de la région de Ziguinchor.
Au cours de cette réunion dite spéciale, les échanges ont tourné autour des infrastructures sanitaires, scolaires, hydrauliques et routières, avec une prise en compte des secteurs de l’assainissement, des activités génératrices de revenus, de sécurité, de couverture du réseau téléphonique, d’allègement des travaux domestiques pour les femmes, entre autres axes.
‘’Il faut que l’Etat nous vienne en aide. C’est une urgence. Dans ma commune qui compte 48 villages, nous n’avons que le réseau téléphonique gambien, la monnaie gambienne. Il y a un véritable problème de sécurité et de souveraineté’’, a regretté le maire de la commune de Oulampane, Lassana Sané.
‘’Il nous faut marquer la présence et la permanence de l’Etat au niveau de la zone frontalière. Nous voulons que les populations concernées se sentent fières d’appartenir au Sénégal. Nous allons y travailler’’, a promis le représentant de l’Etat.