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Conseil des ministres décentralisé : Dakar, capitale des milliards
Publié le vendredi 22 juillet 2016  |  Le Quotidien
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© aDakar.com par DF
Conseil des ministres décentralisé: Le chef de l`État face à la presse
Dakar, le 20 Juillet 2016 - Le président de la République a fait face à la presse, à l`issue de la réunion décentralisée du Conseil des ministres. La rencontre s`est tenue à la Mairie de Pikine.




Le 14ème Conseil des ministres décentralisé a été une occasion pour le président de la République de faire le bilan des engagements tenus lors de ces différentes rencontres organisées depuis 2012 dans les régions du pays. Macky Sall qui a bouclé hier cette série de Conseils des ministres à Pikine informe que 61% des engagements pris hors de Dakar ont été réalisés. Le Président Sall a par la même occasion annoncé une enveloppe de 1800 milliards F Cfa pour la réalisation des investissements d’envergure dans la région de Dakar dont une bonne partie pour les villes de Rufisque et de Pikine.

«Je voudrais remercier la population de toute la région de Dakar pour son accueil enthousiaste et chaleureux depuis mon arrivée à Rufisque. J’ai pu constater durant le trajet l’espoir d’une jeunesse vaillante, je peux vous assurer que cet espoir ne sera pas déçu. J’ai voulu avec ces Conseils délocalisés poser les premiers jalons de la territorialisation des politiques publiques que j’ai engagées. Cet exercice de planification commune entre le gouvernement et les populations à la base nous vaut aujourd’hui, une programmation d’investissement territorial d’environ 2872 milliards avant le Conseil de Dakar. Sur les 2872 milliards déjà 1700 milliards ont été exécutés au moment où je vous parle, soit un taux de réalisation hors Dakar de 61% d’exécution des engagements pris dans les 13 Conseils des ministres délocalisés. En fin août 2015, le Premier ministre avait indiqué que le taux de réalisation était de 55% pour un montant de 1500 milliards sur les 2872 milliards. Un chiffre auquel il faut ajouter aujourd’hui 1800 milliards pour le Conseil de Dakar. Il nous faut nous en féliciter parce que le procédé est inédit et les aspirations généreuses. S’agissant particulièrement du Conseil de Dakar, je viens de valider en Conseil des ministres un important programme d’investissements de 1800 milliards sur les 3 années à venir (2016 à 2018). Hier (mardi), le Premier ministre, après le Conseil interministériel, avait validé 1225 milliards avec les élus auxquels nous venons d’ajouter 565 milliards dont seulement 126 milliards sont à rechercher comme gap.
(...) La seconde décision importante, c’est la réaffirmation de la volonté farouche de l’Etat de protéger les zones rurales de Dakar. Il ne faut pas oublier que Dakar a une zone rurale qui est une zone horticole et qui ne doit pas disparaître sous la pression foncière. Donc, il y a un engagement très fort pour la sauvegarde d’une part de la zone de production horticole des Niayes, un espace unique qu’on ne peut pas laisser détruire. Et d’autre part, il y a la préservation de la forêt classée de Mbao, 700 km qu’il faut valoriser et préserver. La 3ème mesure importante en faveur de la jeunesse, c’est la mise en œuvre immédiate d’un Domaine agricole communautaire dans le département de Rufisque et plus précisément dans la commune de Sangalkam pour un montant de 6,4 milliards déjà mobilisé, un démarrage immédiat pour près de 1000 à 2000 emplois jeunes dans la zone rurale de Dakar. La quatrième mesure, c’est la protection côtière, nous voyons aujourd’hui les conséquences négatives des changements climatiques sur les populations. C’est l’occasion pour moi d’exprimer une grande compassion pour les populations de Goxou Mbadj qui sont frappées aujourd’hui durement par la houle. Demain (aujourd’hui), le gouvernement enverra une mission à Saint-Louis pour apporter son soutien mais surtout pour valider l’exécution de la digue de protection le long de la Langue de barbarie pour préserver les populations riveraines de cette côte de Saint-Louis. Enfin j’ai décidé que Rufisque verra son canal historique enfin reconstruit sur un format approprié. Les études seront engagées sans délai pour que Rufisque puisse vivre dans un environnement beaucoup plus saint et éviter la prolifération de moustiques et les désagréments de cette nature. Dans le domaine des édifices religieux, nous avons décidé de continuer les travaux de réhabilitation de la Grande mosquée de Dakar mais aussi de construire pour les 12 Penc des sièges au niveau de Santiaba et des appuis au niveau des différentes mosquées concernées.»

«La confiance est entièrement assurée entre les populations et le président de la République»
«Les Sénégalais m’ont montré depuis mon élection leur confiance, à chaque fois que je suis revenu vers eux pour une élection ils m’ont renouvelé cette confiance. Quelle satisfaction plus grande que chaque fois où vous sollicitez leur suffrage qu’on vous la renouvelle. On a beaucoup épilogué lors du dernier référendum mais c’est quand même 62% de votants qui m’ont renouvelé cette confiance. J’avais été élu à 65, 80%, vous voyez que la majorité ne s’est pas effritée. Et après vous avez vu hier, les gens on ne les a pas forcés à venir accueillir le Président, ils l’ont fait de gaieté de cœur. Ils le font avec enthousiasme et volonté, la confiance est entièrement assurée entre les populations et le président de la République et son gouvernement. Maintenant, nous ne faisons pas de l’autoglorification, nous sommes conscients qu’il faut travailler tous les jours. Et le gouvernement sait la pression que je mets sur lui pour aller de l’avant. Malgré ces très bons résultats économiques incontestables et le bilan secteur par secteur. Malheureusement depuis que j’ai demandé le débat économique il n’a pas eu lieu, il n’y a qu’un débat aérien, de politique politicienne, d’injures publiques. Ça ne fait pas avancer le pays et ça n’intéresse pas les Sénégalais. On doit faire le débat économique clairement pour savoir si le Gouvernement est performant ou s’il ne l’est pas, si les populations ont un mieux-être ou pas. C’est ça qui intéresse les gens mais pas qu’on soit beau ou vilain, grand ou petit. J’aimerai que la presse nous aide à mettre tous les responsables devant la Nation pour des débats sur le Sénégal (…) Quand sonnera l’heure de la campagne électorale, vous savez que je sais faire une campagne, j’ai mon Bac… Ce n’est pas le moment, c’est le moment de travailler. Ceux qui s’opposent doivent pendant ce temps aller chercher un programme. Ce sera difficile, je ne vois pas comment ils peuvent contourner le Pse pour sortir je ne sais pas quoi. C’est le moment d’aller voir les citoyens, leur parler, de permettre au pays d’avancer sur des questions fondamentales.»

«Nous sommes en train de rééquilibrer des disparités qui existaient avant»
«Le département qui a le plus d’investissements reste le département de Rufisque, suivi du département de Pikine, il faut comprendre que nous sommes en train de rééquilibrer des disparités qui existaient avant. Dakar est à la troisième place suivie de Guédiawaye. Pour Matam, nous avions le 21 mars 2013 décidé d’octroyer 54 milliards 591 millions. C’était la part de l’Etat, la part des bailleurs 154 milliards au total. C’était un engagement de 204 milliards 219 millions sur lesquels nous avons déjà exécuté 157 milliards, soit 77% de taux d’exécution sur les engagements pris. Il y a eu les projets sur l’agriculture qui sont venus s’ajouter, l’autosuffisance en riz, l’achèvement de la route Matam-Linguère. Ça dépasse de loin les prévisions qui ont été faites lors du Conseil. A Saint-Louis, nous sommes à 123% d’exécution, ça veut dire nous avons exécuté plus que nous avions programmé. Entre temps, il y a eu de nouveaux investissements comme la digue de Goxou Mbadj qui n’était pas dans cet engagement et qui va être réalisée autour de 3 milliards. A Saint-Louis, tout a été fait. A Kaolack, nous sommes à 47% pour un engagement de 254 milliards. A Ziguinchor 46%, Diourbel 41%, Louga 58%, Kolda 77%, Tambacounda 47%, Kédougou nous ne sommes qu’à 21% mais avec le financement obtenu de la Route Kédougou-Salémata, nous allons passer à 70% sans parler du Pudc qui a permis à la région d’avoir une batterie de forage (…) A Fatick, nous ne sommes qu’à 29%, je vais demander au gouvernement qu’est-ce qui justifie cette situation pour Fatick. Au total, 61% de nos engagements ont été réalisés. C’est vérifiable chiffres à l’appui.»
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