Une étude réalisée par l’Institut international de recherche pour les politiques alimentaires (IFPRI) a retracé l’histoire du Sénégal en termes de nutrition, propose plusieurs recommandations pour son renforcement ;
La restitution de cette étude axée sur ’’l’histoire des changements en nutrition au Sénégal’’ a été faite, lundi à Dakar, par Elodie Becquey, chargée de recherche à l’IFPRI.
Elle a indiqué que "la nouvelle politique de développement de la nutrition recommande une révision de la nomenclature budgétaire pour que les autorités locales définissent des lignes budgétaires adaptées au contexte local pour la nutrition".
"Cela doit être accompagné d’efforts pour remonter la sensibilisation à l’importance de la nutrition afin qu’elle soit soutenue au niveau local", a estimé la chargée de recherche, ajoutant qu’il faut une extension de la portée géographique des sites de nutrition.
Egalement, il faut continuer l’engagement dans les mouvements internationaux liés à la nutrition mais aussi penser au développement de la prochaine génération de leaders en nutrition, a dit Mme Becquey.
"Cela commence par la sensibilisation des enfants de toute la communauté jusqu’au support de la formation universitaire en nutrition", a suggéré la chargée de recherche à l’IFPRI.
De plus, elle a estimé que l’action pour la nutrition peut être renforcée par l’augmentation du réseau des partenaires contributaires et cela devrait amener la communauté nucléaire de nutrition à rester engagée à développer l’élan actuel en faveur de la nutrition.
Concernant la cohérence, la nouvelle politique de développement de la nutrition compte sur un haut niveau d’engagement et de participation multisectorielle.
"C’est pour nous, le type de collaboration qui a le meilleur potentiel pour augmenter la cohérence de l’action en nutrition mais, il faudra mobiliser une attention particulière pour aider les acteurs à travailler pour un but commun", a-t-elle expliqué.
D’après Elodie Becquey, "pour y arriver il ne faut pas insister sur la nutrition en tant que résultats mais comme un contributeur à l’atteinte des objectifs spécifiques de ces politiques".
En fait, a-t-elle relevé, "il ne devrait pas y avoir un conflit d’intérêts entre la nutrition et ces secteurs mais une complémentarité entre la nutrition et leurs objectifs".
Toujours en termes de recommandations pour les communautés, Mme Becquey a conseillé de développer le leadership local et d’inclure le programme de la nutrition dans le curriculum des disciplines académiques connexes notamment dans la santé, l’agriculture, l’éducation.
Cela, parce que c’est cette multiplication de personnes qui sont en contact avec la nutrition qui permettra d’augmenter la sensibilisation multisectorielle à la nutrition, a ajouté Elodie Becquey.
UNE ÉTUDE ÉMET PLUSIEURS RECOMMANDATIONS POUR UNE NUTRITION RENFORCÉE AU SÉNÉGAL
19 juillet 2016 à 17h25min 75 16% Tags:
Dakar, 19 juil (APS)- Une étude réalisée par l’Institut international de recherche
pour les politiques alimentaires (IFPRI) a retracé l’histoire du Sénégal en termes de nutrition, propose plusieurs recommandations pour son renforcement ;
La restitution de cette étude axée sur ’’l’histoire des changements en nutrition au Sénégal’’ a été faite, lundi à Dakar, par Elodie Becquey, chargée de recherche à l’IFPRI.
Elle a indiqué que "la nouvelle politique de développement de la nutrition recommande une révision de la nomenclature budgétaire pour que les autorités locales définissent des lignes budgétaires adaptées au contexte local pour la nutrition".
"Cela doit être accompagné d’efforts pour remonter la sensibilisation à l’importance de la nutrition afin qu’elle soit soutenue au niveau local", a estimé la chargée de recherche, ajoutant qu’il faut une extension de la portée géographique des sites de nutrition.
Egalement, il faut continuer l’engagement dans les mouvements internationaux liés à la nutrition mais aussi penser au développement de la prochaine génération de leaders en nutrition, a dit Mme Becquey.
"Cela commence par la sensibilisation des enfants de toute la communauté jusqu’au support de la formation universitaire en nutrition", a suggéré la chargée de recherche à l’IFPRI.
De plus, elle a estimé que l’action pour la nutrition peut être renforcée par l’augmentation du réseau des partenaires contributaires et cela devrait amener la communauté nucléaire de nutrition à rester engagée à développer l’élan actuel en faveur de la nutrition.
Concernant la cohérence, la nouvelle politique de développement de la nutrition compte sur un haut niveau d’engagement et de participation multisectorielle.
"C’est pour nous, le type de collaboration qui a le meilleur potentiel pour augmenter la cohérence de l’action en nutrition mais, il faudra mobiliser une attention particulière pour aider les acteurs à travailler pour un but commun", a-t-elle expliqué.
D’après Elodie Becquey, "pour y arriver il ne faut pas insister sur la nutrition en tant que résultats mais comme un contributeur à l’atteinte des objectifs spécifiques de ces politiques".
En fait, a-t-elle relevé, "il ne devrait pas y avoir un conflit d’intérêts entre la nutrition et ces secteurs mais une complémentarité entre la nutrition et leurs objectifs".
Toujours en termes de recommandations pour les communautés, Mme Becquey a conseillé de développer le leadership local et d’inclure le programme de la nutrition dans le curriculum des disciplines académiques connexes notamment dans la santé, l’agriculture, l’éducation.
Cela, parce que c’est cette multiplication de personnes qui sont en contact avec la nutrition qui permettra d’augmenter la sensibilisation multisectorielle à la nutrition, a ajouté Elodie Becquey.