Le premier tour du Brevet de fin d’études moyennes (Bfem) a démarré, hier lundi, sur l’ensemble du territoire national. Pendant trois jours de suite, les jeunes candidats seront évalués sur l’ensemble des matières pour tenter d’obtenir leur ‘’grade’’ d’entrée au lycée. Pour ce premier jour, candidats et responsables des centres trouvent ‘’abordables’’ les différentes épreuves passées.
Après le Bac, place au Bfem. 202 784 candidats ont abordé hier les premières épreuves du Brevet de fin d’études moyennes. Composé majoritairement de filles, les candidats au sésame pour aller au lycée ont planché dans la matinée sur la redoutable épreuve de français incluant la rédaction, l’orthographe et un texte suivi de questions. Dans l’après-midi, les potaches ont passé tour à tour les épreuves de Science de la vie et de la terre (SVT) et de l’anglais. Cette première journée s’est dans l’ensemble bien déroulée, à Dakar, selon les élèves et les différents responsables des centres parcourus.
17 h au CEM Blaise Diagne. Ce centre qui accueille au total 286 candidats abrite 2 des 79 jurys que compte la région de Dakar. Dans l’enceinte de l’établissement, c’est le calme plat. Aucune présence dans la cour n’est tolérée si ce n’est celle des éléments des forces de l’ordre qui veillent au grain. De temps en temps, des surveillants font des allers et retours entre les deux uniques bâtiments qui composent le collège. Dans les salles, les candidats au diplôme d’entrée au secondaire réfléchissent sur la dernière épreuve de la journée (anglais), sous le regard vigilant de deux surveillants par classe. Le Chef du centre, pour sa part, patiente tranquillement avec quelques-uns de ses collègues, sous l’ombre d’un arbre planté dans l’enceinte de l’établissement.
‘’Pour le moment, les épreuves se déroulent très bien. Nous n’avons pas noté de problèmes particuliers. Tout le matériel nécessaire à l’organisation de l’examen a été reçu à temps. Nous avons lancé les épreuves à 8h’’, renseigne El hadj Malick Ndiaye. Le principal dudit collège regrette tout de même quelques absences chez les candidats. Selon lui, les deux jurys ont enregistré 17 élèves qui ont manqué à l’appel. Tout le contraire chez les surveillants qui sont venus, explique-t-il, en nombre suffisant. Ce qui augure, à ses yeux, d’une bonne suite du déroulement des épreuves. ‘’Les corrections ont déjà commencé. Nous avons bon espoir de délibérer le premier tour dans les délais prévus’’, rassure-t-il.
Sujets abordables
A quelques jets de pierres de là, se situe le centre Ahmadou Bamba Mbakhane Diop 1. Contrairement au CEM Blaise Diagne, ce collège compte un seul jury. Il est 18 h. L’épreuve d’anglais tire à sa fin. La plupart des élèves ont déjà rendu leur copie d’examen. Ils forment, çà et là, de petits groupes. Et s’essayent à la correction de la matière qu’ils viennent de passer. A la Direction des études, quelques surveillants s’attellent au dernier réglage, avant la distribution des copies pour la correction. Jusque-là, le président du jury se dit satisfait du déroulement des épreuves dans son établissement. ‘’Il n’y a aucun problème noté. A 8h, les surveillants étaient déjà sur place. Et nous avons lancé les épreuves à temps. A part les 19 absents notés chez les élèves, l’examen s’est globalement bien déroulé dans la journée d’aujourd’hui. J’espère que ça va continuer dans ce sens jusqu’à la fin des deux tours’’, souhaite Paul Mendy.
Du côté des élèves, les candidats jugent eux aussi, pour le moment, les épreuves accessibles. ‘’Je trouve les tests plus abordables que l’année dernière. Surtout l’épreuve d’anglais. Nous avons appris en classe tout ce qu’on nous a donné aujourd’hui’’, se félicite, au sortir de la salle, Mame Penda Cissé, élève au Lycée John Fitzgerald Kennedy. Son jeune camarade du collège Sabs abonde dans le même sens. ‘’Tout s’est très bien passé pour ce premier jour. Je pense que dans l’ensemble, les sujets sont accessibles en principe à tout le monde. Il y avait juste une petite erreur dans les données. Pour le topic (sujet de réflexion), on nous avait demandé de le traiter entre 80 et 120 lignes, au lieu de mots. Heureusement, ça a été vite rectifié par les surveillants’’, constate Mouhamed Salim Koïta.