La prévalence du VIH chez les usagers de drogues par injection au Sénégal est de 9,2%, a affirmé mardi M. Ludovic D’Hoore représentant à Dakar de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), lors du lancement du rapport 2013 de l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS).
Représentant le directeur de l'ONUDC, Ludovic D'Hoore s'exprimait à l'occasion du lancement du rapport de l'OCIS qui s'inquiète de la prévalence du VIH chez les usagers de drogues par injection, en Afrique.
Il informe qu'au Ghana, environ 4% des nouvelles infections à VIH sont imputées à l'abus de drogues par injection.
Au Nigéria, une analyse réalisée en 2010 sur les modes de transmission du VIH a montré que l'abus de drogue par injection était la cause de 9% des nouvelles injections, alors que la prévalence du VIH chez les usagers de drogues par injection était estimée à 4,2%.
Au Kenya, l'usage de drogues par injection est à l'origine de près de 4% des nouvelles infections à VIH, et la prévalence du virus parmi les usagers de drogues pratiquant l'injection est d'environ 6,2%.