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Le Soleil N° 13133 du 5/3/2014

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L’aménagement des zones touristiques prioritaires de la Petite côte a démarré
Publié le mercredi 5 mars 2014   |  Le Soleil


SITA
© aDakar.com par Didier ASSOUMOU
SITA 2014: le ministre du Tourisme sénégalais effectue une visite des stands
Samedi 01 mars 2014. Abidjan. Pour sa 4ème édition, le Salon International du Tourisme d`Abidjan (SITA) reçu la visite de plusieurs personnalités dont Oumar Guèye, ministre du Tourisme du Sénégalais qui a procédé à une visite des stands.


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Oumar Geye MinEn vue de bien profiter de l’industrie du tourisme, les autorités sénégalaises ont mis sur pied un plan stratégique de relance du secteur. Plusieurs investissements sont prévus et des mesures seront prises dans ce sens. Il s’agit de mettre en œuvre tous les moyens pour atteindre, au moins, 3 millions de touristes en 2023.

L’aménagement des zones touristiques prioritaires de la Petite côte connait un début d’exécution, a annoncé, hier, le ministre du Tourisme et des Transports aériens, Oumar Guèye. Il a fait état du démarrage des travaux à Pointe Sarène, où sont disponibles 110 hectares avec une capacité de chambres de 1 600 unités. Le besoin pour les aménagements est estimé à 11 milliards de FCfa et les investissements privés recherchés à 130 milliards de FCfa.

A Mbodiène, 520 hectares sont mis à contribution pour une capacité de 6.000 chambres. Les aménagements sont évalués à 20 milliards de FCfa et les investissements privés recherchés estimés à 190 milliards de FCfa. Enfin, à Joal Finio, 20ha sont disponibles. 250 chambres y sont prévues alors que les besoins d’aménagement sont de 1,4 milliard de FCfa et les investissements privés de 6,5 milliards de FCfa. Toujours dans la Petite Côte, un privé sénégalais a acquis le Club Aldiana et a investi 39 milliards de FCfa. Grâce à un appui financier de l’Agence française de développement (Afd) de 16,5 milliards de FCfa, le projet de développement du tourisme de Saint-Louis et de la zone Nord a démarré. Ce projet, soutient le ministre Oumar Guèye, accompagne le tourisme et ses secteurs de soutien tels que l’environnement, l’urbanisme, la culture et la pêche. La finalité de cette approche est de garantir un développement durable et harmonieux du tourisme. Pour la zone Sud du pays, il est prévu la réhabilitation des caves à kérosène à l’aéroport de Cap Skiring pour permettre aux appareils de se réapprovisionner sur place.

Oumar Guèye a aussi soutenu que le Plan Sénégal émergent prévoit des financements estimés à 660 milliards de FCfa à l’horizon 2018 et, à terme, 1.110 milliards de FCfa pour la réalisation des pôles intégrés. Grâce à ces pôles, affirme-t-il, le Sénégal va améliorer en qualité et en quantité son offre afin de développer ses arrivées en provenance des marchés internationaux prioritaires que sont l’Europe, l’Afrique, les Etats-Unis, le Japon et les Brics. Il soutient qu’un accent particulier sera mis sur la Chine qui vient d’agréer le Sénégal comme pays de destination touristique. En 2013, les touristes chinois étaient de 97 millions, ce qui a engendré une manne financière de 102 milliards de dollars. Lors de la récente visite du chef de l’Etat en Chine, il a été retenu que notre tourisme bénéficie de soutiens multiformes avec la coopération chinoise et le secteur privé touristique de ce pays. D’ailleurs, pour faciliter l’arrivée des touristes chinois, le Sénégal a supprimé les formalités de consultation préalable pour les Chinois titulaires de passeport ordinaire.

Redynamisation de la police touristique
Le ministre a abordé d’autres points comme la redynamisation de la police touristique. Cette police aura comme mission principale d’appliquer les mesures susceptibles de lutter contre toutes les infractions à l’essor du tourisme et de veiller à la protection des touristes et des sites touristiques. Il a aussi abordé l’exonération du visa pour les touristes voyageant avec les tours opérateurs qui a été prorogée d’une année et le renforcement des facilitations pour son obtention. Il a évoqué la création de l’Agence sénégalaise de promotion touristique pour renforcer la promotion touristique du Sénégal. De son point de vue, il faut, en moyenne annuellement, quatre milliards de FCfa pour la promotion du tourisme sénégalais. Dans le domaine des transports aériens, le Sénégal ambitionne de devenir le premier hub aérien de la région avec un trafic passant de deux millions de voyageurs à cinq millions à l’horizon 2023.
Dans cette perspective, le programme sera articulé autour du développement des infrastructures, la finalisation et l’exploitation de l’Aibd en 2015, l’installation des annexes telles que le hub de maintenance et la remise à niveau des principaux aéroports secondaires, le développement d’une compagnie aérienne nationale forte, la baisse des taxes et redevances aéroportuaires et l’ouverture maîtrisée du ciel.

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