Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aDakar.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Rencontre entre leaders de l’Act et du Grand parti : Abdoul Mbaye et Gackou «homologuent» leur farine
Publié le samedi 16 juillet 2016  |  Le Quotidien
L`ancien
© Autre presse par DR
L`ancien Premier ministre Abdoul Mbaye a lancé son parti politique




Seules les montagnes ne se rencontrent pas, dit-on. Malick Gackou et Abdoul Mbaye, séparés il y a plus de trois ans, ont fini par se rencontrer hier. Un communiqué du service de Com’ du leader du Grand parti rapporte les propos de Gackou : «C’est avec plaisir que j’ai reçu, aujourd’hui, dans mes bureaux, le secrétaire général de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act), le Premier ministre Abdoul Mbaye, accompagné d’une délégation de son parti, venu me faire une visite de courtoisie. Bien évidemment, nous avons profité de l’occasion pour échanger sur les questions d’intérêt national.

Je l’ai vivement remercié pour cette marque d’attention à mon endroit et à l’égard du Grand parti.» Ça, c’est le côté officiel. Mais qu’ont pu se dire ces deux hommes, «ennemis» un temps ? Le prix de la farine était au début et à la fin de leur différend, et l’arbitrage fait par l’ancien Premier ministre n’était pas du goût de son ministre du Commerce qui avait préféré, contre toute attente, rendre le tablier. Plus tard, Abdoul Mbaye avait expliqué qu’«il y a peut-être eu un petit cafouillage, mais à la limite vraiment très léger, né de l’arbitrage sur les prix de la farine alors que l’essentiel était de mettre en œuvre la décision de Monsieur le président de la République qui retenait qu’il était hors de question que le prix de la farine augmente parce que tout simplement, au-delà des conséquences sociales, politiques, l’augmentation du prix est synonyme d’augmentation du prix du pain». Le leader de l’Act disait d’ailleurs avoir appris cette démission de Gackou «par radio». «C’est vrai que cela a été une surprise. Peut-être, c’est le respect de la forme républicaine qui a fait défaut, mais à tout moment un ministre peut décider de quitter un gouvernement. Pour l’instant, je retiens simplement que ce sont des raisons personnelles qui ont été évoquées. Il n’y a pas eu de divergences sur la politique à mener», ajoutait-il.
Si rien n’a filtré de ces discussions, il faut dire que c’est un rapprochement entre deux leaders de l’opposition qui ambitionnent de succéder à Macky Sall.
Commentaires