La France encore victime d’une attaque terroriste. Hier à 22h 35, un camion de couleur blanche a foncé sur une foule réunie sur la Promenade des Anglais à Nice pour assister au feu d’artifice du 14 juillet et fait au moins 80 morts. La section anti-terroriste du Parquet de Paris a été saisie.
Les attaques terroristes ont refait surface en France. Cette fois-ci, c’est la Côte d’Azur, plus précisément la ville de Nice, qui a subi les assauts des assaillants. Pour cette nouvelle attaque, les présumés terroristes ont opté pour la voiture piégée. Puisque c’est au moment où des milliers de personnes étaient réunies pour assister au feu d’artifice du 14 juillet – jour commémoratif de la Fête nationale de la France - sur la Promenade des Anglais que le drame s’est produit. De nombreux témoins indiquent, sur place, qu’à 22h 35, un camion de couleur blanche dont le chauffeur a été abattu a foncé sur la foule. Le bilan faisait état d’au moins 80 morts tard dans la soirée d’hier. Le sous-préfet des Alpes-Maritimes, Sébastien Humbert, renseigne que le camion «a foncé sur la foule sur une longue distance (2 kilomètres), le long de la Promenade des Anglais, ce qui explique ce bilan extrêmement lourd».
D’après des témoins aussi, des coups de feu ont été échangés et des tirs provenaient notamment du camion. Des armes, indique-t-on, ont été retrouvées à bord du camion tandis que les autorités évoquent une attaque criminelle de grande ampleur, près de 80 morts et des centaines de blessés hier au moment du bouclage. Ce bilan pourrait évoluer. Sur la Promenade des Anglais, les secouristes continuaient à s’affairer autour des victimes de l’attentat d’hier.
Attendu par le Premier ministre Manuel Valls, alors que le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve s’envolait pour Nice, le Président François Hollande est arrivé peu avant 1h 30 à la cellule de crise établie au ministère de l’Intérieur à Paris après l’attentat de Nice. En provenance du festival d’Avignon, d’où il avait été alerté de l’attentat par le ministre de l’Intérieur.
Cette attaque, qualifiée d’«attentat» par la préfecture des Alpes-Maritimes et pour laquelle la section anti-terroriste du Parquet de Paris a été saisie survient presqu’à près d’un an après les attaques terroristes du 13 novembre dernier à Paris qui ont valu à Salah Abdesalam et plusieurs de ses présumés complices leur incarcération.