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© Primature par A. SECK
Le Pm inaugure un forage et anime un meeting politique à Thiès Thiès, le 3 mars 2016 - Le chef du gouvernement a procédé à l`inauguration d`un forage à Thiès. Cette infrastructure permettra une meilleure fourniture en eau. Il a ensuite animé un meeting politique. |
Les habitants de Khelcome Birane ont poussé un ouf de soulagement, avec la construction en cours dans leur village d’un nouveau forage dans le cadre du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC).
’’Enfin, l’eau va couler bientôt à suffisance dans notre localité !’’, chantonnent-ils presque à la pensée que le casse-tête du liquide précieux sera bientôt un mauvais souvenir.
Rassemblés au coeur du villlage pour réserver un accueil chaleureux au directeur national du PUDC, Cheikh Diop, et sa délégation qui effectuent une visite de supervision des travaux du forage, ils ont à l’unanimité exprimé leur joie.
Assis avec les autres habitants du village, le regard tourné vers le site chantier, le notable Ousmane Ndao fait part de la satisfaction de toute la communauté. ’’Nous avons longtemps voulu ce forage, mais ce n’est que maintenant que nos souhaits se réalisent’’, dit avec émotion le vieil homme.
Non loin de cette ambiance, plusieurs ouvriers creusent le sol à l’aide d’une grande machine. Ils ont commencé les travaux depuis 25 jours et plus de 250 mètres ont été perforés.
’’Bientôt l’eau va jaillir’’, confie l’un des foreurs Amadou Kida, en montrant du doigt les échantillons de bout retirés du sol. Ces échantillons, selon lui, donnent une idée du nombre de mètres creusés.
Parmi la foule composée à majorité de femmes, Moussane Seck,la quarantaine, explique que le village ne dispose qu’un seul forage, ce qui ne suffit pas à satisfaire les besoin en eau des populations. Elle salue la construction de cet ouvrage hydraulique qui, selon elle, arrive à son heure.
’’Nous étions obligées de faire plusieurs kilomètres pour chercher de l’eau. Donc, aujourd’hui, nous sommes heureuses. Nous remercions les autorités’’, exulte-t-elle sous les applaudissements des autres femmes.
A l’autre bout de la foule, Fatim Sow renchérit : ’’Nous empruntons parfois des charrettes pour aller chercher l’eau dans le village de Nguékokh Kaone situé à 10 km. C’est vraiment difficile et ce forage va nous être d’une grande utilité.’’
Un petit tour dans Nguékokh Kaone a permis de constater que le problème d’eau est loin d’être résoulu dans cette localité sur laquelle se rabattent les autres villages. Certes, de deux robinets semble couler le liquide précieux. Mais la réalité est loin d’être aussi idyllique.
En effet, autour de ces deux prises sont alignés des centaines de bibons d’eau vides de 10 litres. ’’Nous nous levons vers 4h du matin, pour faire la queue, et parfois, il arrive que nous rentrions bredouille’’, se désole Anna Ngom, presque agacée.
Et, elle a peine fini de se plaindre que Seynabou Sarr, qui était en train de remplir ses bidons de l’autre côté, intervient tout de go, pour souligner la rareté de l’eau dans le village. ’’Les robinets ouvrent vers midi et d’autres fois, ils restent deux jours couler et on est obligés alors d’aller dans les autres villages’’.
Profitant de la visite du PUDC, les habitants de Nguékokh Kaone ont demandé à la délégation de doter le village d’un forage et de réhabiliter le château d’eau défectueux, vieux de 32 ans.
Le directeur national du PUDC a promis qu’un forage y sera installé prochainement, afin de soulager la population. Il a aussi assuré que ses collaborateurs feraient le nécessaire pour voir si le château d’eau doit être réhabilité ou reconstruit.
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