Le champion de lutte Yekini, absent de l’arène depuis sa défaite contre Balla Gaye 2 en 2012, a les moyens physiques de combler son manque de rythme, s’il avait continué à entraîner ses réflexes en lutte simple pendant le temps qu’il est resté sans combat, a laissé entendre Me Alassane Thioub, ancien directeur technique national de judo.
"L’inactivité peut avoir des incidences sur le réflexe, mais s’il avait continué à se préparer avec des sparring-partners, il peut combler ce retard", a estimé l’ancien champion d’Afrique de judo, dans un entretien avec l’APS.
"Dans une discipline comme la lutte avec frappe, les combats couronnés de succès n’impactent que sur la confiance", a-t-il dit, relevant que tout dépend de ce qu’il avait fait le temps qu’il était resté sans combattre.
"S’il continuait à travailler, à avoir des combats de lutte simple avec ses coéquipiers, il peut revenir au-devant de la scène sans grand souci", a-t-il analysé, rappelant que Yekini "reste un as de la lutte sans frappe".
"C’est un grand champion de lutte sans frappe, c’est quelqu’un qui maîtrise les techniques et les arcanes de la lutte", a insisté le technicien, selon lequel "ce serait surprenant qu’il soit resté inactif pendant tout ce temps".
Depuis sa défaite contre Balla Gaye 2, le 22 avril 2012, Yekini n’est plus jamais réapparu dans l’arène, faute de combat.
L’ancien "roi" de la lutte avec frappe, qui avait fait le vide autour de lui, sera opposé à Lac de Guiers 2 pour son come-back, le 24 juillet prochain, au stade Demba Diop, à Dakar.