Le campus de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) bénéficiera de 4 nouveaux pavillons d’ici la fin de l’année. L’annonce a été faite, hier, par le directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), Abdoulaye Diouf Sarr.
Face à la presse hier, en marge de l’exposition « Le Coud face à face : d’hier à aujourd’hui », le directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar(Coud) a annoncé la livraison, d’ici la fin de l’année, de 4 nouveaux pavillons. Ces bâtiments, a déclaré Abdoulaye Diouf Sarr, aideront à compenser le gap laissé par les pavillons préfabriqués qui ont été démolis à la suite d’un rapport de la Direction de la protection civile. Aussi, une somme de 300 millions de FCfa est prévue pour la modernisation du service médical et 130 autres millions destinés à l’achat des médicaments.
Selon M. Sarr, face à l’évidence d’améliorer les œuvres sociales, la fonction première de son établissement était de « remettre l’ordre dans les campus sociaux ». Ce faisant, il a cité un certain nombre de réalisations, dont la mise en place d’un réseau d’éclairage public, l’aménagement des espaces verts et de détente, la rénovation de la cité Aline Sitoé Diatta pour mettre fin à son occupation mixte pendant les vacances. « Dès notre prise de fonction, nous avons pris l’option de faire des campus sociaux des lieux conviviaux propices à la réflexion et à la production intellectuelle », a-t-il soutenu. A l’en croire, c’est conscient du fait que l’université doit être un lieu de formation citoyenne que le Coud a choisi d’inclure dans ses actions le savoir-être et de bannir certains comportements dans le campus.
C’est dans ce sens, a informé Abdoulaye Diouf Sarr, que certaines dispositions ont été prises pour règlementer les pratiques religieuses et culturelles. « Il ne s’agit pas d’interdire ces activités, mais plutôt de les encadrer afin de garantir la quiétude qui doit être de mise dans un campus social. Nous ne laissons plus n’importe quelle organisation religieuse faire ces activités n’importe quand, n’importe où, n’importe comment et jusqu’à n’importe quelle heure », a-t-il précisé.
Dans le même ordre d’idées, le directeur du Coud a fait comprendre que les commerces et industries dans les chambres favorisant la vente de lits, la reproduction de Cd piratés et d’énormes gaspillages d’ électricité sont interdits et seront punis. Il en est de même, a-t-il poursuivi, pour le détournement des bus de transport observé lors des grèves des étudiants. Ouvert du 03 au 10 mars sur les allées du Coud, l’exposition « Le Coud face à face : d’hier à aujourd’hui » est un moment de souvenir et de pèlerinage. Elle permet de remonter le temps à travers une exposition de photos, de trophées et de décorations.
