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Art et Culture

Après le «Rakhass» de Wally à Paris : Les promoteurs exposent le linge sale à Dakar
Publié le mercredi 13 juillet 2016  |  Le Quotidien
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© Autre presse par DR
La brouille continue entre Waly Seck et les promoteurs de son concert à Bercy




Khadim Dia de Vouzenou et Mamadou Moustapha Dieng de Sen’art Vision ont tenu à éclairer la lanterne de l’opinion publique au sujet du différend qui les oppose à l’artiste Wally Seck. Ils ont convoqué une conférence de presse qui s’est tenue hier sur le dôme du Sea plazza. Occasion pour eux d’apporter des démentis aux déclarations de «Thione-fils» sur la Sen Tv

«Nous apportons des démentis sur les 21 mensonges de Wally Seck… Il y a l’employeur et l’employé. Wally était notre employé… », a déclaré d’emblée Mamadou Moustapha Dieng à l’ouverture du point de presse tenu hier au Sea Plazza. Les promoteurs de la soirée de Wally Seck à Bercy, ont ainsi au travers de la gorge les propos de l’artiste sur Sen Tv. Pour rappel, suite à un communiqué de Vouzenou et Sen’art l’accusant de n’avoir pas respecté ses engagements, Wally avait dit à son tour sur le plateau spécial Korité de Sen Tv, qu’il n’a de compte à rendre à personne. «Quand j’allais à Bercy. Je ne m’attendais pas à y gagner de l’argent. Parce que ce que j’ai dépensé, ils ne peuvent pas me le rembourser. Et Dieu a fait que j’ai payé tout ce que j’avais engagé», avait affirmé l’artiste. Ces propos n’ont pas plu à Dia de Vouzenou et Mamadou Mous­tapha Dieng de Sen’art Vision qui, à leur tour viennent étaler en public le linge sale. Les organisateurs renseignent qu’ils ont tenu tous leurs engagements envers l’artiste Wally Seck pour ce qui était de l’organisation de sa soirée à Bercy. Ils ont même projeté sur écran géant aux journalistes toutes les pièces, les contrats, les devis, les lettres, et autres documents, éléments de preuve corroborant leurs déclarations.
«Nous devions verser à Wally 65 000 000 francs Cfa plus un avenant de 5 millions. Au total Wally aurait dû toucher 70 000 000 francs Cfa. Nous lui avions donné 15 millions en nature cash avant son départ. Plus 15 000 Euros qui lui ont été remis à son arrivée à Bercy. Ce qui fait en tout 25 000 000 francs Cfa», explique le patron de Sen’art Vision. Il poursuit : «Le reliquat de son cachet qui s’élève à 68600 Euros, devait lui être rendu trois jours après son événement, si Wally avait respecté ses engagements». Déplorant ensuite que l’artiste n’ait pas respecté les clauses du contrat le liant avec ses promoteurs : Vouzenou et Sen’art Vision, les promoteurs renseignent qu’ils ont «payé les billets d’avion, nous avons payé l’hébergement, l’assurance, les frais de visa, il est venu avec un permis il a organisé un autre concert». Cela laisse aux promoteurs du Bercy la latitude de ne pas respecter leurs engagements comme l’artiste n’a pas respecté les siens. «C’est pourquoi il n’a pas reçu l’argent. Il fallait défalquer les 10 000 Euros de captation (de Sen Tv), les 12 000 Euros d’amendes, parce qu’il a fait 1 heure de temps de plus sur scène. Le reste de l’argent c’est ce qu’il a gagné dans la soirée du 5 juin alors qu’on devait se partager les recettes».

6315 entrées à Bercy
Quant au fait que Wally Seck déclare avoir payé lui-même son billet d’avion et ses frais d’hôtel, M. Dieng précise que c’est l’artiste qui n’a pas voulu prendre le vol dans lequel il était programmé. «Il voulait voyager en 1ére classe sur Air France. Idem pour l’hôtel il choisit un autre hôtel que celui qui lui a été réservé», explique-t-on. Les organisateurs du Bercy disent alors avoir enregistré d’énormes pertes, même si, reconnaissent-ils, un pari a été gagné. «Nous devons de l’argent à des structures. Nous n’avons pas honte de le dire. C’était un challenge. En venant à Bercy nous savions déjà que nous avions perdu. Nous n’avions vendu que 6351 entrées plus les 879 invitations qui étaient gratuites», mentionnent-ils également, regrettant d’avoir fait confiance à Thione-Fils. «On a convenu avec Wally qu’on irait voir des mécènes comme nous n’avions pas de sponsors. Lui devait prendre 40% si c’est nous qui l’avions démarché ou 60% si c’était lui. Il était convenu qu’on y aille ensemble». Mais s’offusquent-t-ils «Wally y est allé seul pour prendre l’argent», tout comme il a voulu les coincer aux grilles du Palais lors de l’audience avec le président Macky Sall.
En somme le divorce est consommé entre Wally et les maisons Vouzenou et Sen’art Vision. Mamadou Moustapha Dieng et Khadim Dia ne veulent plus entendre parler de Bercy-bis «Non ! Wally Seck même s’il nous donne un concert gratuitement, on ne voudra pas», jurent-ils.
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