La Convergence des cadres de Bokk gis gis (CC/BGG) exige la dissolution immédiate de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). Selon les camarades de Pape Diop, ‘’étant entendu que notre pays dispose déjà d’institutions judiciaires suffisamment compétentes pour connaître des délits financiers, cette cour d’exception n’a pas sa raison d’être’’.
Ces cadres, dans une déclaration parvenue hier à EnQuête, prennent acte de la libération de Karim Wade qui, selon eux, ‘’relève exclusivement des prérogatives du président de la République’’. Toutefois, ils réaffirment leur position de principe de fustiger, avec la plus grande énergie, la réactivation de la CREI qui, ‘’au bout du compte, n’a été qu’une épée de Damoclès, brandie pour intimider, brimer et museler l’opposition’’. Ainsi, ‘’la fameuse traque des biens supposés mal acquis a finalement coûté très cher au contribuable (en émoluments, frais de missions rogatoires, honoraires, etc.) sans donner de résultats concrets malgré les déclarations fallacieuses de recouvrements’’. C’est pourquoi ils soutiennent que ‘’la réactivation de la CREI n’a été qu’un échec de plus dans la politique hasardeuse du Président Macky Sall depuis son avènement à la tête du Sénégal’’.
Se prononçant sur la vie de leur parti, les cardes de la CLD/BGG félicitent et encouragent leur président Pape Diop pour ses tournées politiques jalonnées de ‘’succès’’. Selon eux, ‘’l’engouement populaire et les milliers de ralliements notés dans les régions de Ziguinchor, Kolda, Sédhiou, et partout au Sénégal constituent un motif de satisfaction et une source de motivation’’. Car ‘’ils traduisent, si besoin en était, la déception des Sénégalais face à l’incapacité du régime de Macky Sall quant à la prise en charge de leurs préoccupations fondamentales’’.
Sur l’actualité nationale, la Convergence des cadres de Bokk gis gis regrette ‘’les crises scolaires répétitives et condamne les ponctions de salaires malvenues dans ce contexte d’apaisement et de médiation à l’honneur de nos chefs religieux’’. Ainsi, elle invite les pouvoirs politiques et les syndicats d’enseignants à mettre à profit les vacances scolaires pour trouver une solution définitive.