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Plaidoyer pour la prise en charge des adolescentes
Publié le mardi 12 juillet 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
Conférence
© aDakar.com par DF
Conférence de presse sur la loi de finance initiale de 2016
Dakar, le 09 Octobre 2015 - Le ministre en charge du budget et le porte parole du gouvernement ont animé une conférence de presse pour aborder les différents aspects de la loi de finance 2016. Photo: Birima Mangara, ministre en charge du budget




Les adolescentes représentent un capital humain d’une grande utilité pour le développement du Sénégal, a estimé lundi le ministre délégué chargé du Budget, Birima Mangara, qui souligne la nécessité de leur assurer une meilleure prise en charge en termes d’investissements.
‘’Une meilleure prise en charge en termes d’investissements de cette importante frange de la population pourrait accélérer la capture du dividende démographique’’, a dit M. Mangara, qui présidait lundi la cérémonie officielle de la Journée mondiale de la population.
Celle-ci est axée sur le thème : ‘’Investir dans les adolescents pour un Sénégal émergent’’. Selon Birima Mangara, elle est l’occasion ‘’pour nous engager à aider les adolescentes à réaliser leur potentiel et à contribuer à la réalisation du dividende démographique pour un Sénégal émergent’’.
Ce thème est selon lui est d’un intérêt capital. En effet, 1,8 milliard de personnes, âgées de 10 à 24 ans, représentent un quart de la population mondiale. ‘‘Il y a plus de 600 millions de filles dans le monde aujourd’hui, dont plus de 500 millions dans les pays en développement’’, a dit Birima Mangara.
Au Sénégal, a t- il ajouté, l’effectif des adolescents âgés de 10 à 19 ans est estimé à près de 3 millions, dont 50,2% de filles. D’après lui, ‘’les adolescentes portent en elles-mêmes les germes du futur et les potentialités pour le développement du Sénégal’’.
A cet égard, a-t- il souligné, ‘’les opportunités et les choix offerts à ces filles durant l’adolescence leur permettront d’aborder l’âge adulte en tant que citoyennes autonomes et actives’’.
Néanmoins, des millions d’adolescentes se heurtent à une sérieuse discrimination ainsi qu’à une exclusion qui les empêchent de revendiquer leurs droits et d’accomplir leur véritable potentiel.
‘’Elles sont victimes d’analphabétisme et d’abandon. Elles sont vulnérables à la violence sexuelle et soumises à des pratiques nuisibles. De même, elles sont confrontées à des mariages et des maternités précoces’’, a déploré Birima Mangara.
Citant le Fonds des Nations unies pour la population (FUNUAP), il révèle qu’environ 16 millions de filles âgées de 15 à 19 ans donnent naissance chaque année.
‘’Cette cible fait partie des couches les plus vulnérables dont la santé a souvent été compromise par des comportements à risques. Entre autres, 19% des adolescentes de 15 à 19 ans ont déjà commencé leur vie féconde, 16% sont dans les liens du mariage’’, a-t-il poursuivi.
‘’Les questions liées à la prise en charge de la jeunesse de manière générale et des adolescentes en particulier sont au cœur du plan Sénégal émergent. C’est l’expression de la forte volonté politique du président de la République à impulser le développement de notre pays en prenant en charge de manière adéquate cette importante tranche d’âge de la population’’, a-t-il déclaré.
En partenariat avec le FNUAP, a-t-il signalé, le Sénégal a entamé un processus d’élaboration d’un document d’orientation national sur la capture du dividende démographique.
L’intérêt de ce document, selon lui, s’inscrit dans la perspective d’un plaidoyer fort au plus haut sommet de l’Etat en faveur d’un meilleur investissement dans les adolescentes et les jeunes.
‘’J’exhorte nos partenaires intervenant dans le domaine de la population et des adolescentes en particulier, à s’impliquer davantage aux côtés du gouvernement, pour accroître le financement des activités liées à la promotion de ce groupe cible’’, a conclu Birima Mangara.
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