Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aDakar.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Un écrivain sénégalais milite pour une décomplexification des "dynamiques franco-africaines"
Publié le vendredi 8 juillet 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise




L’écrivain Almamy Mamadou Wane a souligné la nécessité de "décomplexifier les dynamiques franco-africaines" sur les plans politique, économique et culturel, une perspective qui se nourrit de sa conviction selon laquelle "la mutation ultime de l’Etat postcolonial, c’est l’implosion".

"Il me fallait (…) décomplexifier les dynamiques franco-africaines en matière politique, économique et culturelle pour les rendre plus lisibles, plus accessibles et moins alambiquées", a-t-il soutenu dans un entretien publié dans l’édition de jeudi du quotidien Le Soleil.

Almamy Mamadou Wane parlait de l’esprit de son dernier essai intitulé "La cuisine françafricaine, quand le poétique rejoint la politique", une publication des éditions L’Harmattan récemment présentée à Dakar.

Selon l’écrivain, "malgré les multiples scandales (carrefour du développement, l’affaire Elf, etc.), rien n’a vraiment changé. Il semble même que la situation s’est aggravée puisque désormais, comme le dit un spécialiste de l’Afrique, c’est l’Africafrance qui aurait pris le dessus ou que ce sont les chefs d’Etat africains qui tirent les ficelles".

Ce type de relations "n’a plus sa raison d’être, mais ce sont des relations qui attirent certains dirigeants africains. Elles attirent aussi certains dirigeants politiques français arrogants qui, parfois, par une ambition étriquée, ne perçoivent pas la montée de la pauvreté avec son corollaire terroriste", argumente-t-il.

"Bon nombre de chefs d’Etat se contentent de ce type de diplomaties souterraines, car il permet de consolider leurs pouvoirs. Lesquels pouvoirs qui sont, pour la plupart, légitimés par la fraude électorale mais aussi par les jeux de passe-passe constitutionnels", a souligné l’écrivain.

Il ajoute : "Cela m’amène à dire que la mutation ultime de l’Etat postcolonial, c’est l’implosion’’, puisque mû par "trop d’intelligences criminalisées, trop de médiocrité au service de l’argent".
Commentaires

Dans le dossier

Société 2016
Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment