Keur Momar Sarr 3: 12 milliards prévus pour les indemnisations (Dg Sones) #aDakar

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Keur Momar Sarr 3: 12 milliards prévus pour les indemnisations (Dg Sones)

Publié le samedi 2 juillet 2016 | Agence de Presse Sénégalaise

Le directeur de la SONES, la Société nationale des eaux du Sénégal, Charles Fall, a annoncé, jeudi, que 12 milliards de francs CFA seront déboursés pour le paiement des impenses et l’indemnisation des structures ou personnes impactées par le projet de construction de la troisième usine d’eau de Keur Momar Sarr (KMS3), dans la région de Louga (nord).

"Dix milliards seront dégagés pour les impenses dues au déplacement des édifices et autres lieux de service affectés, tandis que 2 milliards serviront à financer des projets sociaux en faveur de personnes impactées", a-t-il déclaré.

M. Fall intervenait au cours d’une rencontre de validation du Plan d’action de réinstallation (PAR) de ce projet dont l’objectif est de résorber le gap en eau potable à Dakar à l’horizon 2035.

Selon le directeur général de la SONES, "personne ne sera lésée du fait de la construction de cette usine et toutes les structures touchées seront mises au moins dans les mêmes conditions qu’elles étaient auparavant".

La SONES va développer des projets agricoles pour accompagner les personnes impactées et compte selon son DG ériger "200 cantines pour faciliter la mise en marché des produits maraîchers, domaine le plus touché par cette usine".

Il a dit que "des efforts seront faits pour éviter au maximum d’impacter certains édifices publics, lieux de culte, cimetières ou établissements scolaires", ajoutant qu’il n’est "pas toujours facile de manier à sa guise une conduite d’eau".

Cette troisième usine fait partie d’un vaste programme mis en place par le gouvernement sénégalais, en vue de résorber le déficit en eau de la capitale sénégalaise, avec notamment l’usine de dessalement de l’eau de mer à Dakar et l’exploitation des eaux souterraines dans la région de Thiès.

D’un coût de 262 milliards de francs CFA, il est financé par la Banque africaine pour le développement (BAD), la Banque islamique et l’Etat du Sénégal.