Le ministre de l’Elevage Aminata Mbengue Ndiaye a affirmé, mardi à Saint-Louis, que les résultats actuels obtenus par ce secteur d’activité économique, notamment dans la vaccination du bétail, sont en-deçà des attentes pour un pays comme le Sénégal qui veut atteindre l'émergence.
‘’Nous ne pouvons prétendre à l’émergence dont l’élevage et l’agriculture constituent des piliers et avoir les statistiques que nous avons actuellement’’, a dit Mme Ndiaye, ouvrant officiellement un atelier zonal de deux jours sur l'avant-projet de code pastoral et la lutte contre le vol de bétails.
Elle a notamment évoqué les résultats obtenus dans la vaccination des petits ruminants qui est de 25 pour cent, alors qu’il en faut 85 ainsi que le faible résultat obtenu dans la vaccination contre la maladie du Newcastle.
''Le Sénégal ne peut pas prétendre à une telle ambition et dépendre en moutons de Tabaski des pays limitrophes'', a dit le ministre, appelant les acteurs de ce secteur à ‘’des ruptures pour atteindre cet objectif’’.
Aminata Mbengue Ndiaye a expliqué son déplacement sur Saint-Louis par un souci de partager avec ‘’les autorités administratives et les éleveurs les programmes en gestation’’.
''Il s’agit notamment du code pastoral en discussion depuis deux ans et pour lequel il fallait, selon Mme Ndiaye, avoir le feedback du cabinet qui avait gagné le marché''.
Elle a émis le souhait que chaque sou qui sort de son département soit lié à un objectif à atteindre et a évoqué également le vol de bétail.
La décision d’alourdir les sanctions contre les voleurs, receleurs et pisteurs a été avancée. Mais cela passe d’abord par l’identification du cheptel, pour le ministre de l'Elevage.
Aminata Mbengue Ndiaye a promis de rencontrer la semaine prochaine le directeur de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) pour voir comment prendre mieux compte cet aspect du recensement et continuer les programmes.