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Seydou Guèye, porte-parole de l’Apr: "La réalité est que la grâce est une prérogative de clémence"

Publié le jeudi 30 juin 2016 | aDakar.com

© Primature par A. SECK
Le ministre-président de Wallonie-Bruxelles reçu par le Premier ministre
Dakar, le 11 avril 2016 - Le ministre-président de Wallonie-Bruxelles a été reçu par le Premier ministre du Sénégal. Le responsable politique belge effectue une séjour au Sénégal. Photo: Seydou Guèye, ministre porte-parole du gouvernement

Les propos qui ont été prêtés à Abdoulaye Wade sur les réelles motivations de la grâce accordée à Karim Wade ont fait sortir les responsables de l’Alliance pour la République de leur réserve. Selon les responsables de l’Apr, si l’ancien président de la République croit que les raisons de la grâce ne sont pas humanitaires, c’est qu’il fait dans les manoeuvres. Pour Seydou Guèye, c’est le jeu favori du père de Karim Wade.

"Abdoulaye Wade fait ce qu’il sait toujours faire. Il manoeuvre. Ses propos ne nous ébranlent pas. Les Sénégalais savent qui est Abdoulaye Wade. Il peut penser ce qu’il veut. Mais, la réalité est que la grâce est une prérogative de clémence", a indiqué le porte-parole de l’Alliance pour la République Seydou Guèye.

Sur les explications sur la grâce, Seydou Guèye fait savoir que le chef de l’État, dans l’exercice de cette prérogative, n’a pas à donner des explications ou des motivations.

"Le président de la République n’a aucune obligation de motiver ses décisions. C’est pour une raison strictement humanitaire. L’histoire retiendra que Karim Wade a été jugé, condamné er gracié. Abdoulaye Wade avait dit que son fils ne serait jamais jugé, il a été jugé. Il avait dit qu’il ne serait jamais condamné, il a été condamné. Et aujourd’hui, il a été gracié. Et les peines financières sont en train d’être exécutées par l’État. D’ailleurs le tribunal de Paris a été saisi. En ce qui nous concerne, cette affaire est maintenant derrière nous", explique Seydou Guèye.

Dans sa livraison du mercredi 29 juin, le quotidien l’Observateur avait relaté la colère de l’ancien président Abdoulaye Wade en apprenant les explications sur des raisons humanitaires ayant conduit à la libération de Karim Wade.