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Lutte contre l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest et au Sahel : L’Onu appelle les Etats à investir sur la prévention
Publié le mercredi 29 juin 2016  |  Le Quotidien
Ouverture
© Présidence par DR
Ouverture de la 49ème session ordinaire de la Conférence des chefs d`État et de gouvernement de la CEDEAO
Dakar, le 4 juin 2016 - La 49ème session ordinaire de la Conférence des chefs d`État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l`Afrique de l`Ouest (CEDEAO) s`est ouverte, ce matin, à Dakar.




Face à la montée de l’extrémisme dans la région de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel, l’Onu appelle les Etats à investir sur la prévention.

Boko haram, Ansar dine, Mujao… Ces groupes terroristes profitent du terreau de la pauvreté sévissant en Afrique de l’Ouest et dans le Sahel pour inciter les populations au radicalisme et à l’extrémisme violent. Afin de rompre avec cet état de fait, les gouvernements africains doivent assumer la priorité stratégique d’investir dans la prévention, d’après Mohammed Ibn Chambas, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel. «Investir dans la prévention de la violence et dans la paix en Afrique de l’Ouest et le Sahel n’est plus une option, c’est une priorité stratégique que les gouvernements de la sous-région doivent assumer avec un engagement clair et fort», a déclaré M. Chambas hier à Dakar, en marge de l’ouverture de la rencontre internationale sur le thème «Investir dans la paix et la prévention de la violence en Afrique de l’Ouest et dans le Sahel». En effet, l’Afrique de l’Ouest et la région sahélo-saharienne sont aujour­d’hui confrontées à des défis liés à la paix et la sécurité qui rendent les états fragiles et détériorent les relations Etat-citoyens. Une prise de conscience grandissante tend à considérer que la prévention de la violence nécessite une approche multidisciplinaire et multipartenaire, afin de traiter les conditions sous-jacentes qui poussent les individus à se radicaliser et rejoindre des groupes extrémistes et violents. Les groupes extrémistes amènent avec eux un climat de peur et d’insécurité et leurs actions ont un impact sur les efforts de paix, le développement durable, les droits de l’Homme, la primauté du droit et les efforts humanitaires. «Malgré des avancées certaines au cours des trois dernières décennies, marquées par des transformations importantes dans les domaines économique, social, culturel, institutionnel et politique, la sous-région de l’Afrique de l’Ouest et le Sahel continuent de faire face à une multitude de défis qui handicapent son développement et empêchent des populations entières de vivre décemment», souligne le dirigeant onusien.
Selon lui, dans un espace où les ressources se raréfient et diminuent, il est à craindre que ces défis puissent devenir un paramètre de déstabilisation et d’insécurité majeure en Afrique. «Le peu de perspectives qu’ont les adolescents et les jeunes adultes de pouvoir gagner leur vie nourrit également l’agressivité qui s’exprime à travers des phénomènes de radicalisation, d’extrémisme violent des mouvements migratoires», avance M. Chambas. Il faut savoir que le Plan d’action du secrétaire général de l’Onu face à l’existence de nouvelles menaces sécuritaires invite à une adaptation de la lutte contre l’extrémisme violent à travers une démarche holistique multidimensionnelle et concertée.
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