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Combat pour la libération de Karim: Quand Me Wade abat toutes ses cartes !
Publié le lundi 27 juin 2016  |  Sud Quotidien
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© aDakar.com par MC
Les Sénégalais aux urnes pour élire leurs conseillers municipaux et départementaux
Dakar, le 29 juin2014- Le Sénégal élit les conseillers municipaux et départementaux de ses différentes collectivités. Plusieurs personnalités ont accompli ce matin leur devoir citoyen. Photo: L`ancien président Abdoulaye Wade a voté au Point E




Même si l’ancien chef d’État n’a jamais mis les pieds à la prison pour s’enquérir des conditions carcérales dans lesquelles son fils, Karim Wade, se trouvait durant les trois années de sa détention à Rebeuss, il n’en demeure pas moins que son implication directe dans le combat pour la libération de son fils ne fait aucun débat.

En effet, c’est en avril 2013, quelque mois après l’arrestation de celui-ci par l’ancien procureur près la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), Alioune Ndao, que l’ex-chef de l’État a décidé de mettre une croix sur sa retraite de près de deux ans à Versailles pour revenir porter le combat de la libération de son fils. De retour au pays natal après une escale de trois jours en terre marocaine du fait de quelques problèmes d’«organisation», le Pape du Sopi s’est aussitôt mis au travail en jouant notamment la carte maraboutique. C’est ainsi qu’il a pu, lors des visites de courtoisie, rencontrer la presque totalité des Khalifes généraux pour empêcher la comparution de son fils devant la Crei.

Toutefois, l’ancien chef d’État ne s’est pas seulement contenté de cette carte maraboutique, puisque Me Abdoulaye Wade, en plus de porter le combat auprès des institutions régionales (Cour de justice de la Cedeao) et internationales (Groupe de travail des Nations unis), va activer son réseau auprès des chefs d’État africains pour faire plier son successeur.

C’est ainsi qu’il s’est rendu à Abidjan pour rencontrer le Président Alassane Ouattara avant de recevoir à Dakar, quelque jours après, un émissaire du président Congolais Denis Sassou Nguesso. Mais, face à l’intransigeance du président Macky Sall qui tient à faire comparaitre l’ancien ministre d’État, le secrétaire général national du Pds décide de durcir sa lutte avec des manifestations, notamment à la place de l’Obélisque pour exiger la libération sans condition de son fils. Ces manifestations pour la plupart interdites avaient d’ailleurs occasionné l’arrestation et l’emprisonnement de plusieurs responsables du Pds.

Âgé, aujourd’hui, de quatre-vingt ans, le secrétaire général du Pds, à la suite de cette libéralisation de son fils peut désormais penser à la question de sa succession à la tête de son parti, le Pds.
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