«Pour nous, il ne s’agit pas de discuter de la grâce présidentielle parce que c’est une prérogative que la Constitution reconnaît au président de la République. Il ne s’agit pas non plus de discuter de la personne de Karim Wade, car il ne vaut pas plus que les autres Sénégalais. Pour la lutte démocratique, nous avons toujours soutenu la traque des biens mal acquis et la politique de transparence dans la gestion des ressources publiques. C’est pourquoi pour que cette libération de Karim Wade ne constitue pas un autre signal, il faudrait que le gouvernement recouvre tous les biens qu’il a spoliés. Il doit rembourser jusqu’au dernier centime, mais également la justice doit entendre toutes les personnes qui sont citées sur la liste des 25. Donc, il nous faut aller jusqu’au bout dans la traque des biens mal acquis et le Sénégal a besoin de lutter de façon ferme contre la corruption et l’enrichissement illicite qui constituent un fléau de notre économie nationale. Et nous invitons le pouvoir à poursuivre la lutte contre la corruption.»