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Le Sénégal n’échappe pas aux tendances haussières de la consommation de drogue (rapport)
Publié le vendredi 24 juin 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
Cérémonie
© aDakar.com par DF
Cérémonie publique d`incinération de drogue
Dakar, le 07 Novembre 2014- Le ministre de l`Intérieur et de la Sécurité publique a participé à une cérémonie publique d`incinération de drogue, en présence du directeur de l`Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS), Mame Seydou Ndour.




Le Sénégal n’échappe pas aux tendances à la hausse de la consommation de drogue dans le monde, selon le rapport mondial sur les drogues 2016 rendu public, jeudi.
Présenté à Dakar par le représentant régional pour l’Afrique de l’ouest et du centre de l’Office des nations unies contre la drogue et le crime, Pierre Lapaque, le rapport mentionne une hausse de plusieurs indicateurs du trafic et de la consommation de drogue dans le monde.
Il en est ainsi du nombre de toxicomanes dans le monde qui passent de 27 à 29 millions, du nombre de fumeur de cannabis avec 183 millions d’usagers mais également du nombre de décès liés à la drogue qui se chiffre à 207 millions.
Le Sénégal qui, selon le rapporteur, ’’fournit beaucoup d’efforts’’’ en matière de lutte contre la drogue notamment du point de vu du renseignement n’en fait pas pour autant partie de la catégorie des marchés émergents avec beaucoup de caractéristiques qui tournent autour de la disponibilité du produit et son prix bas.
’’On note de plus en plus de saisies de méthamphéthamine , pas loin de la frontière malienne mais sur le territoire sénégalais vers la Guinée ’’ a déclaré Lapaque pour qui le Sénégal comme les autres pays africain font face aux mutations avec l’émergence des drogues dites de synthèses.
Malgré une législation assez sévère en matière de vente de produits narcotiques, le Sénégal se trouve toujours sur la liste des ‘’producteurs de drogue, particulièrement de cannabis qui fait l’objet d’une production ‘’transgenre’’ impliquant aussi bien des hommes que des femmes.
Le rapporteur a souligné que le Sénégal ne saurait échapper à la globalité du phénomène, avec notamment une augmentation du nombre d’usagers d’héroïne au Sénégal (1300 à 1500) d’où la création d’un centre de désintoxication à l’hôpital Fann.
L’autre drogue dite ‘’dure’’, la cocaïne, fait également l’objet d’un trafic lié à la position maritime du Sénégal mais se caractérise par son coût assez bas (2500 frs Cfa le gramme) qui est une conséquence de la nouvelle narco-économie.
‘’Sur les marchés émergents, la narco-économie qui veut s’installer utilise des relais qui sont payés avec du produit et qui revendent à des prix très bas. L’idée est d’élargir un marché puisqu’en Europe, on note une saturation, il leur faut se développer ailleurs’’, a expliqué l’expert de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime.
Du coup, l’Afrique devient le lieu de consommation de certaines drogues habituellement utilisées ailleurs, a t-il ajouté.
La situation sécuritaire dans la sous région devrait également être prise en compte par le Sénégal puisqu’il y est noté comme dans les autres parties du monde une jonction entre le narco et le terrorisme, a relevé l’expert des Nations unies, estimant que le Sénégal pourrait être ’’impacté’’.
‘’Les Liens qui existent entre les narco criminels et les terroristes sont inquiétants. Tous les renseignements nous permettent de dire qu’il y a un effet de débordement au delà de la région sahélienne. Le Sénégal pourrait être impacté’’, a dit Pierre Lapaque.
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