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Retrait de l’opposition des concertations autour du code électoral: Le pôle de la majorité appelle à la responsabiité
Publié le vendredi 24 juin 2016  |  Sud Quotidien
Ouverture
© aDakar.com par DF
Ouverture du procès de Hissène Habré
Dakar, le 20 Juillet 2015 - Le procès de l`ancien président tchadien Hissène Habré s`est ouvert, ce matin, à Dakar. L`ancien chef d`État réfugié au Sénégal depuis 1990 est jugé pour "crimes contre l’humanité, crimes de guerre et crimes de torture". Photo: Me Ousmane Sèye, avocat




Le pôle de la majorité a réagi hier, mercredi 22 juin, à la décision des représentants de l’opposition de suspendre leur participation aux travaux de la commission technique sur la revue du code électoral. Lors d’un point de presse hier, mercredi 22 juin, Me Ousmane Seye, rapporteur de ce pôle a souligné qu’il n’y avait plus d’obstacle parce que le projet de décret de la discorde a été retiré, invite leurs camarades à rejoindre la table de concertation pour l’intérêt du Sénégal.

C’est par la voix de son rapporteur, Me Ousmane Seye, que le pôle de la majorité présidentielle a réagi à la décision de ses camarades de l’opposition et des non-alignés de suspendre leur participation aux travaux de la commission technique sur la revue du code électoral. Lors d’un point de presse hier, mercredi 22 juin, le leader du Front Républicain(Fr) n’est pas allé par quatre chemins pour appeler les représentants de l’opposition à la responsabilité.

En effet, soulignant qu’il n’y avait plus d’obstacle parce que le projet de décret de la discorde a été retiré, l’avocat politicien a indiqué que le consensus n’est pas rompu. Mieux, il estime que la Commission des lois ne vote pas les lois donc, leurs camarades «n’avaient aucune raison de surseoir à leur participation aux travaux de cette commission de refonte du code électoral».

«L’opposition dit que le consensus est rompu parce que le ministre de l’Intérieur ne peut pas en même temps demander à la Commission technique de revue du code électoral d’étudier ce projet de loi et d’introduire le texte au niveau de la Commission des lois. Mais, nous avons estimé, nous de la majorité, que cela n’est pas grave parce que la Commission des lois ne vote pas les lois. Elle étudie, fait des observations en vue du vote de la loi par la plénière de l’Assemblée nationale.

Donc, tant que la plénière n’est pas saisie, le projet de loi peut être étudié en même temps par la Commission des lois de l’Assemblée nationale et la Commission technique de revue du fichier électoral», souligne Me Ousmane Seye qui faisait office de porte-parole du pôle de la majorité.

Poursuivant son propos, Me Ousmane Seye dit, par ailleurs, être surpris par cette décision de l’opposition parce que, révèle-t-il, «ils avaient pris acte du retrait du projet de loi ». «Avant que l’opposition ne quitte la Commission, nous du pôle de la majorité, nous avons fait des démarches auprès du ministre de l’Intérieur et du président du groupe parlementaire de la majorité : Benno bokk yakaar (Bby) pour obtenir le retrait du texte en question. Les deux personnalités ont pris l’engagement de retirer le projet de loi. Ils ont même saisi le directeur des élections qui était présent dans la salle et qui a porté l’information à l’attention des membres de la Commission en leur disant que je viens d’être saisi par le ministre de l’Intérieur et le président du groupe parlementaire Benno bokk yakaar pour le retrait du projet de loi», a martelé l’avocat avant d’ajouter dans la foulée : «Nous déplorons que des hommes politiques aussi responsables mettent en cause la crédibilité du ministre de l’Intérieur et du président du groupe parlementaire Benno bokk yakaar. Nous sommes dans une République, nous sommes représentés par des autorités élus ou nommés et nous devons respect à ces personnalités. Je crois qu’après réflexion, nos amis de l’opposition vont revenir à la table du dialogue national, parce qu’il nous faut arriver à un consensus dans l’intérêt national mais surtout terminer le travail dans les délais requis parce que, à six mois des prochaines élections, il ne sera plus possible de modifier le code électoral».
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