Le Directeur du Centre des Oeuvres universitaires de Dakar (Coud) a annoncé dans les prochains 6 mois la livraison de quatre (4) pavillons dans le cadre de la politique ’amélioration des oeuvres sociales, notamment le règlement de la question de l’hébergement, la restauration et les soins médicaux. Abdoulaye Diouf Sarr l’a révélé hier, lundi 3 mars 2014, à l’occasion d’une exposition placée sous le thème : « le Coud, face à face : d’hier et aujourd’hui ». Et à l’occasion il a annoncé la fin des gaspillages dans l’espace universitaire.
Le Centre des Œuvres Universitaires (Coud) s’est engagé dans un vaste chantier en vue d’améliorer la cadre de vie dans l’espace universitaire avec en toile de fond d’enjeux majeurs. Au-delà de la question de la restauration et des soins médicaux qui laissent souvent à désirer, la question de l’hébergement a toujours été un goulot d’étranglement pour les autorités rectorales qui font face d’année en année à une forte demande d’étudiants pour le logement et le nombre limité des lits.
Si le problème demeure jusqu’à présent impactant sur la vie scolaire de l’étudiant, le Directeur du Coud s’accorde à préciser que quatre (4) pavillons seront livrés dans les six mois à venir au grand bonheur des étudiants dont la majorité d’entre eux s’apprête à reprendre le chemin des amphithéâtres.
En effet, suite à un rapport de la Direction de la Protection civile en date de 2010, le gouvernement avait décidé de procéder à la démolition des pavillons préfabriqués qui représentaient un réel danger pour la vie des étudiants.
Chose faite aujourd’hui. C’est pourquoi, les autorités en charge de l’Enseignement supérieur ont estimé nécessaire de construire d’autres lieux d’hébergement pour les étudiants dont le livrable est prévu, selon le premier responsable du Coud, avant la fin de l’année en cours.
« Aujourd’hui il ne s’agit d’un lit pour des étudiants mais pour un étudiant pour que tous soient dans des conditions d’hébergement acceptable. Nous avons procédé à la désinfection des chambres et exhortons les étudiants à l’entretenir », a rappelé Abdoulaye Diouf. Autre aspect auquel les autorités du Coud se sont attaquées c’est la réglementation des activités religieuses.
Désormais, il ne s’agit plus, indique M. Diouf, de laisser les organisations religieuses continuer à faire « leurs activités n’importe quand, n’importe où, n’importe comment et jusqu’à n’importe quelle heure ». Selon lui, cette mesure qui découle des conclusions des travaux du comité de réflexion sur les pratiques religieuses et cul turel les, permet de garantir la quiétude et la sécurité des résidents.
En plus d’avoir mis fin aux installations sauvages des cantines, le directeur du Coud, face à la presse, a précisé que « les commerces et industries dans les chambres favorisant la vente de lits, la reproduction de CD piratés et d’énormes gaspillages d’électricité sont interdits et seront sévèrement punis. Et de poursuivre : beaucoup de matériels y afférent a été saisi par l’unité de sécurité parce que nous avons une dette de plus d’un milliard francs Cfa à la Senelec ».
Il a par ailleurs rappelé le partenariat liant sa direction et l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) pour doter de WIFI le grand campus et la cité Claudel.
