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L’État invité à favoriser la vulgarisation du domaine .SN
Publié le lundi 20 juin 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
Cheikh
© Autre presse par DR
Cheikh Bakhoum, directeur général de l`ADIE




Le directeur général de l’Agence de l’informatique de l’Etat (ADIE), Cheikh Bakhoum, a préconisé vendredi la mise en place de nouveaux mécanismes pour mieux vulgariser le domaine.SN.

‘’Le politique doit avoir cette volonté pour que les choses se fassent. Il est important d’avoir un accélérateur et l’Etat doit jouer son rôle, voir les mécanismes, le business modèle adéquat pour davantage vulgariser le domaine. SN ’’ a -t-il dit.

Il s’exprimait lors d’un forum sur le thème "Internet local : souveraineté et/ou patrimoine numérique" organisé par l’’Association des éditeurs et professionnels de la presse en ligne (APPEL).

M. Bakhoum a soutenu que ‘’des efforts doivent être faits pour la vulgarisation du .Sn afin que le Sénégal ait une identité numérique et que l’on puisse développer du contenu local’’.

Dans cette perspective, il a insisté sur la nécessité de construire des ‘’data center’’ au Sénégal et en Afrique et non dans les pays étrangers.

Mais, pour que cela ‘’se fasse dans nos pays, il faudra garantir une alimentation électrique abondante et améliorer la fiscalité’’, a fait valoir le directeur général de l’ADIE.

‘’A l’ADIE, nous voulons renforcer le haut débit au niveau national et actuellement nous avons 1500 kilomètre de fibre optique déployés. Nous sommes présents dans tout Dakar et dans 13 régions du Sénégal’’, a-t-il dit, annonçant l’installation prochaine de 3000 km de fibre.

Selon lui, si l’Etat met le cadre réglementaire, cela peut faciliter la venue des opérateurs au Sénégal pour y développer leurs affaires. ‘’Nous avons qu’un seul fournisseur au Sénégal, cela n’est pas normal’’, a-t-il déploré.

‘’L’internet est cher et si l’Etat met les infrastructures nécessaires, le coût pourrait baisser’’, a-t-il indiqué, plaidant également pour la mise en place de points d’échanges internet pour que les contenus soient accessibles localement.

De son côté, le directeur général de Wiss Africa, Samba Sène, a estimé que ’’la question du haut débit est une orientation politique’’. ‘’Si on décide politiquement d’aller vite, on le fera’’, a-t-dit.

‘’Le développement des contenus dans le monde devient de plus en plus lourd et pour y accéder, il faut avoir une connexion d’un certain débit et d’une certaine rapidité et l’Etat a son rôle à jouer dans ce sens’’, a-t-il relevé.
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