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Dak’Art 2016 a été "globalement bien géré" (comité d’organisation)

Publié le samedi 18 juin 2016 | Agence de Presse Sénégalaise

© aDakar.com par DF
Des acteurs politiques, de la société civile, des dignitaires religieux et coutumiers au dialogue national
Dakar, le 28 mai 2016 - Des acteurs politiques, de la société civile, des dignitaires coutumiers et religieux ont répondu à l`appel au dialogue national du président Macky Sall. Photo: Baïdy Agne, président du CNP

Le président du comité d’orientation de la 12-ème édition de la Biennale de l’art africain contemporain (Dak’Art), Baidy Agne, a tiré un premier bilan positif de l’événement qui s’est déroulé du 3 mai au 2 juin dernier, estimant qu’au plan organisationnel, il a été ‘’globalement bien géré’’.

’’Il y a encore beaucoup de choses à faire (…) Le sentiment du comité d’orientation, si l’on a vu ce qui a été fait et tout ce qui a été dit, est celui d’un événement qui a été bien géré. Nous faisions un premier point du mois de la biennale. C’était l’objet de notre discussion aujourd’hui’’, a dit M. Agne au cours d’un point de presse organisé jeudi, après une réunion du comité d’orientation.

’’Ce comité d’orientation a été mis en place à sept mois d’un événement qui se tient tous les deux ans. Il aurait pu être mis en place bien avant’’, a-t-il indiqué, précisant que le comité, quand il a été mis en place, a hérité d’un ‘’grand déficit financier d’à peu près 300 millions de l’édition de 2014’’.

Pour l’édition 2016, quelque 630 millions de francs CFA ont été mobilisés, a dit Baidy Agne, qui a précisé qu’en attendant les réponses de certains sponsors, le comité enregistre un déficit de 5 millions. Il a aussi annoncé que le retour des œuvres à leurs auteurs –problème récurrent lors des précédentes éditions – est ‘’en bonne voie’’.

Il a dit que même si l’organisation peut être améliorée, le fait que l’on parle de la biennale est ‘’important pour Dakar et pour le pays’’. ‘’C’est la culture, c’est le tourisme, c’est le rayonnement de notre pays. C’est d’une grande importance, mais nous devons toujours améliorer notre organisation pour que nous soyons à la dimension des plus grandes biennales dans le monde’’, a souligné Baidy Agne.

Il a estimé qu’il faut ‘’se satisfaire de la vision du directeur artistique (Simon Njami), qui a obtenu la mise à disposition de l’ancien Palais de justice et de la gare ferroviaire, pour abriter l’exposition internationale et les activités d’animation de la biennale.

‘’Le monde des arts et de la culture a été fasciné par ce patrimoine du Sénégal que constitue l’ancien Palais de justice’’, a affirmé M. Agne, qui a réitéré la demande formulée à l’ouverture de cette édition 2016, consistant à faire de cet ancien palais le musée d’art contemporain du Sénégal.

Relevant ‘’le lien fort avec les populations’’, créé par les activités d’animation organisées à la garde ferroviaire, le président du comité d’orientation de la biennale a ajouté : ‘’Bien sûr, beaucoup de choses restent à faire. Nous devons poursuivre ce travail de promotion de la biennale, parce que ça contribue au rayonnement de notre pays’’.

S’agissant des perspectives, Baidy Agne a dit que le rapport complet de la 12-ème édition de Dak’Art devrait être disponible à la fin du mois de juillet. ‘’L’idéal’’ serait que le ministre de la Culture qui va recevoir ce document nomme ‘’aussitôt’’ installé le comité d’orientation de la 13-ème édition (2018).