L’État veut réduire les difficultés liées au Hadj (Mankeur Ndiaye) #aDakar

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L’État veut réduire les difficultés liées au Hadj (Mankeur Ndiaye)

Publié le samedi 18 juin 2016 | Agence de Presse Sénégalaise

© aDakar.com par DF
Le ministre des affaires étrangères donne des assurances sur l`organisation du Hadj
Dakar, le 22 Août- Le ministre des affaires étrangères et des Sénégalais de l`extérieur a assuré de la bonne organisation du pélérinnage à la Mecque de cette année. Il x`exprimait à l`occasion d’une visite du hangar réservé aux pèlerins, à l’aéroport international de Dakar

Le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Mankeur Ndiaye a fait part, vendredi à Dakar, de la volonté du gouvernement de réduire les difficultés que rencontrent les pélerins aux lieux saints de l’Islam.

"Nous avons connu ces dernières années, en particulier l’année dernière, beaucoup de manquements, de difficultés qui ont conduit à la décision de dissoudre la commission au pèlerinage pour mettre une nouvelle structure. Nous espérons que le Hadjj 2016 va très bien se dérouler", a-t-il dit.

Mankeur Ndiaye procédait, en compagnie du délégué général au pèlerinage, Abdoul Aziz Kébé, au lancement officiel des opérations du pèlerinage 2016 à la Mecque.

Le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur s’est félicité du nouvel organigramme et de la nouvelle structure mis en place par le délégué général au pèlerinage et son équipe.

Il a rappelé la décision du gouvernement d’éliminer les quotas réservés pour encadrement à la Présidence de la République, la Primature et le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur.

"Nous avons l’ambition de réduire les dépenses lourdes du pèlerinage aux lieux saints de l’Islam. Il faut penser à travailler avec une équipe réduite de 20 missionnaires au maximum", a souligné Mankeur Ndiaye.

Le département ministériel compte également mettre à contribution les compatriotes qui vivent en Arabie saoudite, a dit le chef de la diplomatie sénégalaise qui a réitéré la volonté étatique de réduire au fil des années la durée du pèlerinage.

"Nous avons remarqué que plus la durée du hadj est longue, les pèlerins sont confrontés à des difficultés. Cette année nous tournerons autour de 23 jours et nous allons progressivement essayer de tendre à un séjour d’au maximum deux semaines", a-t-il indiqué.

Pour sa part, le délégué général au pèlerinage, Abdoul Aziz Kébé a soutenu que "les pèlerins vont effectuer toutes leurs opérations dans un même lieu et seront encadrer par des jeunes jusqu’au 25 juillet prochain, date de la fermeture des procédures".