Un conseil intérieur du lycée Valdiodio Ndiaye de Kaolack se réunit, vendredi, à l’effet d’examiner les ’’propositions ou mesures ’’ à apporter contre plus de 1400 élèves de terminales qui ont boycotté les épreuves de composition du second semestre a indiqué, jeudi à l’APS, Ousseynou Camara, censeur dudit établissement.
"L’administration du lycée va statuer et proposer à la hiérarchie des sanctions prévues par les textes mais aussi voir à l’interne avec les membres du conseil intérieur de ce qui peut être retenu comme mesures pour permettre à ces candidats de pouvoir aller à l’examen du baccalauréat avec plus de chance", a expliqué M. Camara.
Il a souligné que "si le conseil intérieur se range derrière la circulaire 77-178 du 9 mars 1977 qui stipule, de façon très claire en son article 8, que tout élève qui rate une évaluation sans motif est sanctionné de la note 0/20, il est clair que tous les élèves des classes de terminales littéraires comme scientifiques auront 0 sur 20 dans toutes les épreuves retenues pour la composition du second semestre".
Cette disposition de l’article 8 est reprise dans le règlement intérieur du lycée Valdiodio Ndiaye, a-t-il précisé, relevant qu’une fois de plus que "le dernier mot sur les sanctions ou mesures à appliquer contre ces élèves revient à notre hiérarchie au terme des travaux du conseil intérieur du lycée".
Les élèves de toutes les classes de terminales littéraires (12)
et scientifiques (8) avaient évoqué, lundi dernier, les perturbations connues durant l’année scolaire du fait des grèves répétitives pour boycotter les épreuves de composition du deuxième semestre preuves du 13 au 15 juin 2016, a rappelé le censeur.
"Les élèves qui s’étaient bien préparés ont été malheureusement délogés dans salles de classe par les meneurs de ce mouvement’’, a-t-il précisé, informant que le conseil intérieur sera préside par le proviseur du lycée Mbaye Thiam.
Le conseil intérieur va sanctionner ces "grands perturbateurs", a souligné Ousseynou Camara qui a relevé reconnaître "les bons élèves qui étaient prêts à composer et certains sont venus pleurer dans la salle des professeurs".
M. Camara a en outre averti que dores et déjà, "qu’il est hors de question que la composition du deuxième semestre qui a coûté plus de 400.000 francs CFA avec le tirage, s’organise à nouveau".
’’Le temps et les moyens ne le permettent plus", a-t-il estimé.