Les autorités académiques de Louga (nord-ouest), tout comme les enseignants de cette région, sont engagés dans une dynamique de la pacification et d’apaisement de la crise scolaire, ’’avant même la levée du mot d’ordre de grève des syndicats d’enseignants", a affirmé l’inspecteur d’académie (IA), Oumar Ndiaye.
"Les autorités académiques, comme les enseignants, tous sont bien installés dans la dynamique de la pacification et de l’apaisement, et cela avant même la levée du mot d’ordre des syndicats d’enseignement, à fortiori après", a-t-il déclaré dans un entretien avec le correspondant de l’APS.
"Dans aucun collège ou lycée, il n’a été porté à ma connaissance une telle pratique depuis que le mot d’ordre a été levé et même avant cela depuis que certains enseignants avaient décidé d’arrêter la rétention des notes,
Dès que certains enseignants ont pris la décision d’arrêter la rétention des notes, "nous avons coupé court à cette procédure de remise de demande d’explication et de sanction’’, a indiqué M. Ndiaye.
En conséquence, dans "aucun collège ou lycée, il n’a été porté à ma connaissance une telle pratique depuis que le mot d’ordre a été levé et même avant cela (...)’’, à partir de l’annonce des enseignants d’arrêter la rétention des notes, a indiqué l’IA de Louga.
A partir du moment où un chef d’établissement signale à l’IA que "tel enseignant a remis ses notes, nous avons demandé l’arrêt de la procédure pour les réquisitions", a assuré M. Ndiaye.
"Le nombre d’enseignants appliquant la rétention des notes est ainsi passé de 900 à une centaine en quelques semaines", a signalé l’inspecteur d’académie de Louga.
Oumar Ndiaye a dit son souhait de voir le dialogue s’installe "définitivement, (afin que) que les parties prenantes puisent trouver les points d’accord et que la quiétude et la paix nécessaires au fonctionnement de nos établissements reviennent", pour que "nous puissions passer des examens paisibles et utiles au développement de notre pays".
Il dit avoir "même entrepris des démarches heureuse en saisissant des autorités religieuse pour faire des médiations, afin d’arriver à un consensus".
L’IA affirme être arrivé à "des résultats", avec le marabout de Coki, par exemple, ajoutant avoir de la sorte "réussi à ramener des enseignants à la sérénité", en les amenant à remettre les notes aux élèves, "avant même la levée du mot d’ordre au niveau national".