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Gambie – Yahya Jammeh : « Ban Ki-moon et Amnesty peuvent aller en enfer ! »
Publié le mardi 14 juin 2016  |  Jeune Afrique
Ouverture
© Abidjan.net par Atapointe
Ouverture du 44è sommet de la CEDEAO à Yamoussoukro en présence de 14 chefs d`Etat
Le 44è sommet ordinaire de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (CEDEAO) s`est ouvert, vendredi, dans la capitale politique et administrative de la Côte d`Ivoire, Yamoussoukro en présence de 14 Chefs d`Etat de la sous-région ouest-africaine. Photo: Yaya Djammeh, président de la République du Gambie




Conflit avec le Sénégal, cinquième mandat, répression des opposants, pauvreté… Sur tous les sujets, le président s'exprime sans complexes et balaie les critiques d'un revers de la main.

Trois heures du matin à Farafenni, une petite ville située à trois heures de route de Banjul. Yahya Jammeh termine un Conseil des ministres convoqué quelques heures plus tôt – à minuit – pour faire le point sur les négociations en cours avec le Sénégal. Les ministres réveillent leurs chauffeurs, s’engouffrent dans des 4×4 noirs rutilants et disparaissent dans la nuit.

Dans la cour, des militaires se sont assoupis sur des matelas posés à même le sol. Vêtu de son éternel boubou blanc, Jammeh regarde les informations sur Al-Jazira. L’heure tardive ne le dérange pas. Il dit ne pas avoir besoin de dormir plus d’une heure par nuit – une habitude héritée de ses années dans l’armée. Il est donc prêt pour l’interview.

Jeune Afrique : Il aura fallu trois mois de blocus et de palabres entre la Gambie et le Sénégal, l’intervention d’un chef d’État tiers – Alpha Condé – et des pertes économiques importantes de part et d’autre pour que la frontière commune soit rouverte. Comment a-t-on pu en arriver là ?

Yahya Jammeh : Ce sont les agents sénégalais qui travaillent à la frontière qui ont imposé un système de tarification illégal aux transporteurs gambiens, et je m’en plains depuis des années. La situation était devenue intenable, et, comme rien n’a été fait, ni sous Abdoulaye Wade ni sous Macky Sall, j’ai décidé d’imposer les mêmes taxes aux Sénégalais. C’est de là que tout est parti.
... suite de l'article sur Jeune Afrique

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