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Après la suspension de son mot d’ordre de grève, le Grand cadre fixe un ultimatum d’une semaine au gouvernement
Publié le mardi 14 juin 2016  |  aDakar.com
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© aDakar.com par DF
Le Grand Cadre annonce le dépôt d`un préavis de grève
Dakar, le 11 Janvier 2016 - Le Cadre cadre des syndicats d`enseignants (GCSE) a annoncé le dépôt d`un préavis de grève couvrant la période du 8 janvier au 31 décembre 2016. Le dépôt de ce préavis de grève est la conséquence du non-respect du protocole d`accord signé avec le gouvernement. Photo: Mamadou Lamine Dianté, coordonnateur du Cadre cadre des syndicats d`enseignants (GCSE)




La grève n’est peut être pas totalement terminée. Le Grand cadre attend un retour favorable des personnalités qui ont joué les médiateurs dans la crise. Dans la presse quotidienne, Mamadou Lamine Dianté qui fait du respect des accords la chose essentielle, semble fixer un ultimatum d’une semaine au gouvernement pour trouver des solutions à leurs revendications. "Au delà d’une semaine, on va les (les médiateurs, ndlr) interpeller pour savoir ce qu’il y a de nouveau par rapport à cela. Mais pour le moment, le mort d’ordre est suspendu", dit-il dans Le Quotidien.

Malgré la médiation réussie des religieux ayant abouti à une levée du mot d’ordre de grève des enseignants, il y a des risques que les syndicats reprennent la bataille pour le respect des engagements et des accords déjà signés.

"Nous suspendons provisoirement le mot d’ordre. Puisque dans le mot d’ordre, il y avait la rétention des notes, quand on suspend évidemment tout ça, il y a des collègues qui seront obligés de rendre (les notes, ndlr). Mais c’est une suspension provisoire, en attendant de voir ce que le gouvernement va donner à ce beau monde-là d’ici quelques jours", a dit Mamadou Lamine Dianté, coordonnateur du Grand cadre.

Le coordonnateur du Grand cadre indique que les médiateurs ont reconnu la responsabilité de l’État dans la situation qui prévaut dans l’école. "Ce qui est clair, c’est qu’on a expliqué aux médiateurs le bien fondé de nos revendications. Et à l’unanimité, ils ont convenu que c’est le gouvernement qui a tort sur toute la ligne. Mais il ne faut pas suivre le gouvernement dans son irresponsabilité."

Dans les colonnes de Le Populaire, Mamadou Lamine Dianté rappelle pour les dénoncer les mesures illégales prises par le gouvernement afin de les contraindre. Mais il rappelle la ferme détermination des syndicats d’enseignants. "(...) Si le gouvernement insiste à mettre en place une politique coercitive, évidemment on en découdra avec lui", martèle t-il.
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