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Yekini craint pour l’avenir des jeunes lutteurs
Publié le lundi 3 mars 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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Yahya Diop dit Yekini s’est ajouté aux nombreuses personnalités de la lutte qui s’interrogent sur l’avenir des nombreux jeunes s’entraînant comme des forcenés pour réussir dans cette discipline sportive qui a connu un grand essor ces dernières années au Sénégal.

‘’A la plage, vous n’y trouvez que des lutteurs’’, a indiqué le champion de lutte avec frappe, dans un entretien avec la télévision privée 2STV.

Yekini, qui n’est pas revenu dans l’arène depuis sa défaite en 2012 contre Balla Gaye 2, dit avoir ‘’le cœur meurtri quand il voit tous ses jeunes lutteurs s’entraîner alors que la lutte va vers une crise’’.

Il fait les mêmes remarques que le président du Comité national de gestion (CNG) de lutte, Alioune Sarr qui a appelé les responsables d’école de lutte et d’écurie à ouvrir leur structure à l’apprentissage d’un métier.

Dans un entretien avec l’APS, le président Sarr avait invité les autorités et les responsables des écoles de lutte à trouver des apprentissages aux pensionnaires.

Le président du CNG avait appelé à un encadrement au niveau des écuries et des écoles de lutte, pour faire comprendre à ces jeunes qu’ils peuvent étudier et pratiquer le sport en général et la lutte en particulier.

Donnant l’exemple d’un étudiant sénégalais voulant s’adonner à la lutte, le docteur Sarr dit penser qu’il est plus sûr de mener ses études à terme, ‘’en gagnant de l’argent à la lutte et en continuant sa scolarité’’.

‘’L’argent gagné en lutte traditionnelle ou en lutte avec frappe doit lui permettre de s’équiper correctement afin de poursuivre dans la sérénité ses études’’, avait expliqué le président du CNG.

Il avait demandé à tout le monde d'inculquer aux sportifs sénégalais la nécessité d’associer la pratique sportive aux études.

Le président du CNG s’interrogeait sur le nombre élevé de lutteurs comparé au nombre de combats organisés chaque année par les promoteurs de lutte.

Toujours à l’APS, le promoteur Gaston Mbengue avait fait le même diagnostic s’interrogeant sur les risques que font courir tous ses jeunes qui s’entraînent sans aucune perspective.

‘’Nous courons de grands risques avec ces jeunes à la force de l’âge qui ne trouvent pas grand-chose à faire’’, avait indiqué le promoteur de lutte.

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