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Après les binationaux, voici l’ère des naturalisations
Publié le samedi 11 juin 2016  |  Agence de Presse Sénégalaise
Afrobasket
© Autre presse par DR
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Les équipes nationales qui avaient usé des binationaux en vue de renforcer leurs effectifs notamment au début des années 2000 ont inauguré une nouvelle ère avec la naturalisation de la basketteuse d’origine malienne Ramata Daou lors des Jeux africains et de l’Afrobasket féminin 2015 à Yaoundé.

Ayant déjà acquis sa nationalité en 2013, il a fallu attendre ces deux compétitions pour voir ’’la grande’’ du DUC, porter les couleurs de son pays d’adoption avec à la clef un sacre continental en 2015 contre le Cameroun en finale.

Après la sélection féminine, la Fédération sénégalaise de basket-ball (FSBB) est revenue à la charge en enrôlant l’Américain Clevin Hannah qui a évolué en Pro A et B en France, puis en Espagne ces deux dernières années.

L’Américain naturalisé évolue au poste de meneur où le basket cherche un successeur attitré depuis les retraites d’Aly Ngoné Niang et autres Babou Cissé.

Après le forfait de Xane d’Almeida dans un secteur de jeu aussi stratégique ,le nouvel entraîneur national des garçons, l’Espagnol, Portofirio Fisac de Diego est obligé de parer au plus pressé en faisant appel au basketteur de 28 ans pour le Tournoi de qualification olympique prévu en juillet à Manille (Philippines).

Le technicien espagnol qui veut signer un bail plus long que le simple TQO, sait tout l’intérêt qu’il peut tirer de ce basketteur américain de très haut niveau.

Le handball féminin qui veut jouer la prochaine phase finale du prochain Championnat du monde de la discipline prévue en 2017 en Allemagne, est en train d’emboîter le pas au basket.

C’est dans ce sens qu’il faut comprendre l’enrôlement de la Franco-malienne, Hadatou Sako, gardienne de Noisy (France) appelée à jouer dans les buts sénégalais lors des prochains Championnats d’Afrique de handball féminin prévu en décembre en Angola.

Le Sénégal sous la direction de Frédéric Bougeant qui vise les championnats du monde, doit être dans le le Top 3 continental en Angola pour atteindre les objectifs fixés par la Fédération sénégalaise de la discipline.

En plus de la gardienne franco-malienne, la FSHB a fait appel à Laura Mariam Orfèvres de Saint-Anne en Guadeloupe dont les grands parents sont nés au Sénégal selon son président, Seydou Diouf.

‘’Il fallait voir son émotion quand elle a foulé le sol sénégalais à l’aéroport’’, a indiqué le président de la FSHB jeudi lors de la conférence de presse de présentation du nouvel entraîneur national.

Bien avant que le basket et le handball entrent dans cette ère de naturalisation, des médias français et sénégalais avaient annoncé au début des années 2000 des démarches entreprises par l’attaquant français Jean Claude Darcheville pour jouer avec le Sénégal.

L’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux (élite française) avait démenti à l’époque l’information dans un entretien publié dans le quotidien sportif français L’Equipe.

Le Guyanais les avait qualifié ‘’de rumeurs, ’’les mêmes rumeurs (qui) l’avaient envoyé au Qatar’’.

Si au basket et au handball, un joueur ayant évolué en équipe nationale senior peut changer de nationalité et évoluer sous d’autres couleurs, ce n’est pas le cas au football.


Seuls, les footballeurs n’ayant évolué que dans les petites catégories ont une chance de changer de nationalité.

Face aux abus de naturalisation au profit de certains pays notamment des riches émirats du Golfe arabique, la FIFA avait ajouté un additif qui précise qu’il faut avoir un ascendant originaire du pays ou y vivre au moins pendant deux ans pour faire ce changement de nationalité.

Interrogé par le quotidien La Tribune dans son édition de vendredi sur la question de la naturalisation, le directeur technique national du basket, Maguette Diop parle de manque de meneur chez les Lions.

‘’Nous avions eu de bons meneurs mais aujourd’hui au niveau de l’expérience, au niveau de la qualité, nous en manquons’’, a-t-il avoué dans le même quotidien.

Même s’il refuse d’admettre que c’est une faiblesse de la formation sénégalaise, le DTN du basket indique toutefois ‘’la nécessité d’accentuer la formation sur certains secteurs de jeu’’ dans le même entretien.

‘’Il ne s’agit pas seulement de naturaliser mais vous avez vu qu’on a rapatrié des Sénégalais de la diaspora, comme le jeune Sangoné Niang. La campagne passée, il y avait le jeune Yannis Delaruelle. On va continuer dans ce sens’’, a dit M. Diop dans le quotidien du groupe D-Media.
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