Le sélectionneur national de l’équipe nationale de basketball, Portofirio Fisac de Diego a soutenu que l’usage de trois langues dans la tanière n’est pas de nature à compliquer son travail.
Le sélectionneur s’exprimait, mercredi, en conférence de presse au deuxième jour du stage de préparation en direction du tournoi de qualification olympique (TQO).
"La langue de travail c’est l’anglais. Sur le terrain c’est cette langue qui est utilisée et si un joueur a du mal à comprendre ses camarades vont l’aider", a dit le sélectionneur des Lions.
L’espagnol Portofirio Fisac de Diego utilise les services d’un assistant interprète pour traduire ses propos en français aussi bien à l’intention des journalistes qu’à son adjoint, le technicien sénégalais Dame Diouf.
Le Sénégal dispose d’un groupe hétéroclite composé de joueurs venant de plusieurs championnats (France, Sénégal, Espagne, Etats Unis) et plurilingue avec notamment un staff espagnol, un meneur américain, un adjoint français.
Cette chaîne de communication à trois langues ne semble pas trop perturber les joueurs retenus en stage de pré-sélection d’autant que "le basket en lui même est un langage universel" avec des signes conventionnels.
Dans une tanière trilingue, le meneur des Lions, l’américain Clevin Annah a promis de se mettre au Ouolof qui est, selon lui, "une langue qui sonne bien même si je n’y comprends rien".