Pour sa première conférence de presse après sa nomination à la tête des Lions du Sénégal, le technicien Porfirio Fisac De Diego a décliné ses ambitions. Le technicien espagnol se content de travailler avec les joueurs auxquels il lui des choses à donner.
Le TQO est-il une sorte de test pour l’équipe nationale afin de mieux préparer l’Afrobasket de 2017 ou une priorité pour vous ?
Le jour où un entraîneur entre dans un terrain de basket pour perdre un match, il ne pourra plus vous parler parce qu’il arrêtera d’entraîner. Mais il va toujours essayer de faire de son mieux, il a un objectif. Il doit être commun à tout le monde. On doit gagner le plus tôt possible parce que ça fait 20 ans qu’on court après ce titre continental. L’objectif de la fédération et l’équipe est toujours d’essayer de faire leur maximum.
Quelles sont réellement vos attentes au TQO ?
La perte n’est en tout cas jamais le souhait de quelqu’un. Ce que je sais, c’est que je sais contre qui nous jouons. Nous allons toujours essayer de donner le maximum de nous-mêmes. Et c’est là qu’on aura peut-être notre opportunité. En basket, quand le sélectionneur de l’équipe gagne, il est là pour longtemps ; quand il perd, il rentre chez lui.
Au-delà du TQO de Manille (Philippines), le Sénégal se positionne-t-il bien pour l’Afrobasket de 2017 qui est plus essentiel ?
A chaque fois que je discute avec le directeur technique ou la fédération, c’est quelque chose qui revient et auquel j’invite les joueurs à penser. On va se fixer un objectif sur un an, et c’est évidemment l’Afrobasket.
Comment ressentez-vous le forfait de Gorgui Sy Dieng à ce TQO ?
Personne ne doute que Gorgui est l’élément central de l’équipe. J’ai été en contact avec lui et la fédération a une relation très belle avec Gorgui Sy Dieng. Je veux qu’on se concentre sur l’équipe. Et j‘ai besoin de vous (la presse).
On nous a communiqué une liste de 23 joueurs avant-hier qui a été chamboulée finalement. Est-ce vous qui l’avez confectionnée ? Si oui sur quels critères ?
Je connais tous les jours sur la liste. Il y a 4 joueurs que je ne connaissais pas et sur lesquels j’ai demandé plus d’informations. J’étais en contact avec la fédération depuis très longtemps. Avant d’être là, j’ai pu recevoir des infos et des vidéos de tous les joueurs.
Cette semaine, c’est celle du travail qui va permettre de choisir entre 12 et 14 joueurs qui partiront en Tunisie. Le reste des joueurs, on continuera toute l’année à faire des rencontres, soit journalières ou hebdomadaires avec la fédération.
Après votre première prise de contact avec les joueurs, espérez-vous constituer une bonne équipe compétitive capable de nous ramener des coupes ?
Je suis très content de l’attitude des joueurs. Je suis très content de travailler avec eux mais il me reste pas mal de pas à leur donner. Il nous reste encore certains joueurs à recevoir. Mais c’est un des meilleurs groupes qu’on puisse avoir en termes d’attitude et d’humilité. Après deux ou trois semaines, je pourrais être en mesure de vous en dire plus.
Est-il facile de choisir la liste des joueurs parmi un grand nombre de joueurs disponibles ?
Je suis très content des 20 joueurs que j’ai avec moi sur le terrain actuellement. C’est la décision la plus difficile de dire à un joueur qu’il ne participera pas à un match de son équipe. Evidemment, il y a des éléments de l’équipe qui n’entrent pas dans ce cadre, notamment le capitaine Malèye, splendide….
Le fait que vous parlez espagnol et d’avoir recours à un interprète est-il un atout ou un handicap sur le terrain ?
Sur le terrain, on parle beaucoup anglais. C’est facile. Quand je n’arrive pas à me comprendre avec quelqu’un, les joueurs s’entraident entre eux déjà.