L'Union des magistrats du Sénégal (Ums) ne s'oppose pas à une grâce du président de la République accordée à Karim Wade. Selon Maguette Diop, président de l'Ums, le droit de grâce est une prérogative constitutionnelle du président de la République qui peut en user comme il souhaite.
Pour autant le président de l'Union des magistrats du Sénégal, le volet judiciaire de l'affaire Karim Wade a été clôturé depuis la condamnation définitive qui a été prononcée. Maintenant, le droit de grâce est un attribut du chef de l'État et les magistrats ne comptent pas s'immiscer dans les affaires qui concernent l'exécutif. C'est la séparation des pouvoirs, explique t-il.
Le président de la république Macky Sall avait indiqué sur les ondes de Rfi qu'une libération de Karim Wade était possible avant la fin de l'année.
Auparavant, lors du dialogue national, le coordonnateur du Parti démocratique sénégalais, Oumar Sarr avait demandé au régime de libérer ce qu'il a appelé "les détenus politiques", dont le fils de l'ancien chef d'État Abdoulaye Wade.