La section sénégalaise d’Amnesty international a décidé de s’impliquer pour une résolution de la crise scolaire. A l’issue d’une «réunion de travail» qu’elle a tenue hier à Dakar avec le Saems, Cusems et l’Uden/Rénovation, l’Ong de défense des droits humains appelle le Président Macky Sall «à recevoir les syndicats en grève afin d’apporter une solution à leurs justes et légitimes revendications et permettre à l’école sénégalaise de retrouver la paix et la tranquillité indispensables à un enseignement de qualité».
Convaincue que «la situation de blocage actuelle résulte en grande partie de la rupture de confiance entre les syndicats d’enseignants et le gouvernement», Amnesty international-Sénégal «prie instamment le gouvernement du Sénégal d’arrêter toutes les mesures d’intimidation à l’encontre des enseignants, en l’occurrence les convocations à la police et à la gendarmerie pour faire constater le refus de prendre les réquisitions et de privilégier le dialogue et la concertation pour trouver une solution de sortie de crise acceptable par toutes les parties».
L’organisation demande au gouvernement «de respecter les accords signés avec les enseignants, accords qui ont fait l’objet de renégociations et d’échéanciers que l’Etat n’a pas respectés».
Seydi Gassama et compagnie invitent aussi l’Etat au respect des libertés syndicales «proclamées par la Constitution et des conventions internationales ratifiées par le Sénégal».