Le directeur de l’Office des forages ruraux, Lanssana Gany Sakho, s’est rendu à Barkadji, où il a discuté avec les populations des problèmes qu’elles rencontrent dans le domaine hydraulique.
‘’L’objectif de cette visite à Barkédji, c’est d’abord de discuter avec les populations sur les problèmes hydrauliques mais quand même profiter également, pour visiter le forage qui avait connu de gros problèmes que nous avons pu régler conformément à nos missions’’, a souligné M. Sakho.
Il a précisé que c’est la gestion des forages, ‘‘un des gros problèmes’’ au Sénégal, qui a été la question centrale lors des rencontres avec les populations.
‘’Mais le point le plus important, c’est de parler de la réforme de l’hydraulique rurale. Les ASUFOR [Associations des usagers des forages] ont fait un bon travail dans le passé, mais je pense qu’ils ont atteint leurs limites […]’’, a-t-il estimé.
Il a précisé que ‘’c’est dans ce cadre que l’Etat du Sénégal a décidé de passer en délégation du service public l’ensemble des forages du monde rural, comme ca se fait dans le monde urbain’’.
Il a confié avoir profité de ce déplacement ‘’pour partager avec les populations le projet de construction de 180 nouveaux forages sur les 13 mois à venir’’.
D’après lui, l’investissement ainsi prévu ‘’va régler le problème d’accès à l’eau potable des populations du monde rural’’. Cependant, ‘’pour compléter le processus, il faut maintenant mettre derrière une gestion professionnelle, une gestion privée’’, a-t-il plaidé.
Selon lui, ‘’les ASUFOR ne vont plus s’occuper de l’exploitation de l’eau et non plus gérer les forages, mais jouer un rôle de défenseur des consommateurs’’.
‘’L’eau n’étant pas une compétence transférée, nous avons signé une convention avec l’ensemble des maires du Sénégal, pour les impliquer totalement dans ce processus de délégation de service public.’’
Le nouveau forage de Barkedji, qui a une profondeur de 265m et un début de 22m3, a coûté 55 millions.