La responsabilité des populations est engagée dans la dégradation des ressources naturelles, notamment avec le commerce illégal des espèces sauvages, a estimé, dimanche, à Patar Sine, une localité de l’arrondissement de Niakhar, le préfet du département de Fatick, Mouhamadou Moctar Watt.
‘’Il convient de célébrer cette 44 ème édition de la Journée
mondiale de l’environnement en mettant en exergue la responsabilité de l’homme dans la dégradation des ressources naturelles et de l’environnement qui lui permet de vivre, de se nourrir, de se soigner et de se protéger’’, a-t-il dit.
Présidant la cérémonie officielle de cette manifestation axée autour
du thème ‘’Tolérance zéro pour le commerce illégal des espèces sauvages’’, M. Watt a estimé que la préservation de ces ressources ‘’ implique nécessairement un changement de comportement’’.
Pour ce faire, il estime que les populations doivent agir sur l’environnement ‘’en respectant les principes du développement durable, et ceci dans un monde de consommation, dans nos activités socio-économiques, sans oublier la promotion de l’économie verte’’.
‘’Pour les besoins d’une veille environnementale, [il est
nécessaire] d’accentuer la sensibilisation des populations sur l’exploitation illégale et le commerce illicite des produits de la faune et de la flore sauvage’’, a souligné le préfet du département de Fatick.
‘’Plus qu’un slogan, ce thème [qui] met en exergue les impacts que
les activités humaines, telles que la chasse, la pêche et les exploitations minières, peuvent avoir sur la survie des espèces de la faune et de la flore sauvage, forme une véritable alerte sur la disparition programmée de certaines espèces, si la tendance n’est pas inversée’’, a-t-il averti.
Le président du conseil départemental de Fatick, Oumar Sène,
a pour sa part invité tous les acteurs à ‘’une croisade contre le commerce illégal des espèces sauvages, mais surtout contre toutes [les actions] qui détériorent notre environnement’’.
‘’Pour mettre fin au pillage de nos ressources naturelles
destinées aux générations actuelles et futures, nous avons besoin de l’implication de tous les acteurs’’, a-t-il ajouté.