L’ancien ministre français de la coopération Michel Roussin a vanté les performances économiques et les atouts du Sénégal, un pays selon lui "attractif, réaliste et responsable".
Accueillant le chef de l’Etat, le vice-président de MEDEF International n’a pas tari d’éloges à l’endroit du Sénégal. Si "le monde va bien" avec une croissance attendue à 3, 8% en 2017 et l’Afrique encore mieux, le Sénégal lui reste un pays "attractif, "réaliste" et "responsable", a-t-il magnifié, devant 70 chefs d’entreprises français et le président Macky Sall.
Aux patrons français, Michel Rousseau a dit que "le Sénégal a tout pour attirer les investissements directs étrangers", évoquant notamment la "possibilité" de lancer une entreprise "dans des délais courts". Il estime que privés sénégalais et français ont de "grandes choses" à bâtir ensemble.
Et, pour démontrer l’opportunité d’investir au Sénégal, l’ancien ministre français est revenu les actions et réformes entreprises par le président Macky Sall, depuis son arrivée à la tête du Sénégal.
"Vous vous êtes attaché à mettre l’accent sur la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption avec des résultats, la réduction du train de vie de l’Etat, la Couverture maladie universelle, la modernisation de l’agriculture, de l’élevage", a énuméré Michel Roussin. D’après lui, il s’agit d’autant de thèmes qui intéressent le MEDEF International.
Il a aussi relevé "l’effort particulier" mis sur la formation d’une main d’oeuvre qualifiée, l’environnement des affaires, le taux de croissance de 6,5 % enregistré en 2016 et qui est en ’’augmentation constante depuis 2010".
Le vice-président du MEDEF international estime que ces performances sont "le résultat de la maturation des réformes" engagées dont l’enjeu est la libération du potentiel productif et la diversification de l’économie.
D’après lui, "c’est à cela que répond le PSE", le Plan Sénégal émergent, nouvelle stratégie de développement économique et social du Sénégal.
Tout cela est sous-tendu par la volonté de faire du pays, "porte d’entrée sur l’Afrique de l’Ouest", une plateforme logistique internationale et de créer un environnement propice au développement et à l’investissement.
Cet après-midi, le chef de l’Etat se rendra au siège de l’Organisation de développement et de coopération économique (OCDE) pour une visite officielle au cours de laquelle il prononcera un discours sur la fiscalité.