Des parties prenantes sont en conclave à Dakar pour partager la stratégie de mise en œuvre des principes d’actions prévus dans le Programme d’appui à la création d’opportunités d’emplois verts (PACEV) pour favoriser une synergie d’actions.
Le programme de promotion de l’emploi vert est élaboré en 2013 avec l’objectif de créer 10. 000 emplois dont 4.000 directs et 6.000 indirects.
Financé à hauteur de cinq millions de dollars soit 2. 939 milliards de FCFA, le PACEV sera mis en œuvre dans les écorégions du Sénégal.
‘’Notre souci est de préserver l’environnement. Le secteur a un potentiel de création d’emplois verts dans le domaine de la construction, des énergies renouvelables, agro-foresterie entres autres qu’il faut exploiter’’, a indiqué le ministre de l’Environnement, Abdoulaye Baldé.
Près de trois millions de dollars du financement sont mobilisés pour démarrer le programme d’appui à la création d’opportunités d’emplois verts,a-t-il relévé.
‘’ Nous avons pris le défi de lancer ce programme qui, pour nous est extrêmement important. Il va contribuer à mieux gérer les ressources naturelles et favoriser la création d’emploi des jeunes et femmes.’’, a expliqué Abdoulaye Baldé.
Le PACEV est étalé sur une durée de cinq ans (2015-2020) pour promouvoir la création d’opportunités d’emplois verts pour contribuer à a lutte contre la pauvreté et la gestion durable de l’environnement.
La création des emplois verts pour les jeunes, contribue à prévenir des fléaux tels que l’émigration clandestine, l’oisiveté etc.,a soutenu pour sa part le directeur pays du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Mathieu Ciowela.
Ce type d’emploi s’impose de plus en plus comme une réponse aux crises multiples auxquelles le monde actuel doit faire face, a-t-il ajouté.
‘’Le ministère de l’Environnement dispose désormais d’une plateforme collaborative ou l’emploi vert sera le levier qui permettra de prendre en charge de manière coordonnée la transversalité des questions environnementales à travers un partenariat dynamique’’, a dit M. Ciowela.