Le coordonnateur national de programme au Fonds de Nations unies pour la population (FNUAP) déplore l’absence de fonctionnement correcte de cadre de concertation des acteurs de la santé dans les régions Louga, Matam et Saint Louis.
"Aucun cadre de concertation ne fonctionne correctement dans ces 3 régions que nous avons visité", a expliqué docteur Ba aux journalistes en tirant le bilan d’une tournée de 5 jours d’une mission conjointe de suivi des agences du Système du Nations Unies (OMS, UNFPA, UNICEF).
Cette mission a permis de s’enquérir des possibilités liées à la complémentarité des interventions de ces agences et de la partie bilatérale dans le cadre de leur contribution au PIC III (SN/027) financé par le Grand-Duché du Luxembourg.
"Nous sortons de cette mission avec beaucoup d’éléments de plaidoyer, dans la mesure où, aussi bien au plan de la gouvernance que des élus locaux, aucun cadre de concertation de fonctionne convenablement", a-t-il confié.
Selon lui, on ne peut pas parler de synergie et de complémentarité s’il n’y a pas d’instances qui permettent à tous les acteurs de se concerter pour éviter les doublons et être beaucoup plus complémentaire pour plus d’efficacité et d’efficience.
‘’A ce niveau, nous allons porter le plaidoyer auprès du ministère de la Santé et de l’Action sociale et des élus locaux et véritablement des personnes concernées’’ a expliqué Cheikh Tidiane Ba.
Il a aussi annoncé qu’une étude sera menée pour voir comment, dans la limite du possible, appuyer ces cadres de concertation pour afin qu’ils puissent fonctionner correctement.
Pour lui, il faut continuer à faire le plaidoyer pour pourvoir les zones éloignées en ressources humaines de qualité, notamment en spécialités et faire la cartographie des initiatives communautaires pour voir les villages qui ne sont pas couvert
‘’Nous ferons le plaidoyer pour que ces villages puissent être couvert avec des financements additionnels’’ a promis docteur Ba.
Il a également souligné l’absence de logistique roulant qu’il faudra régler rapidement en trouvant et dotant ces zones défavorisées de véhicules de supervision et d’ambulances pour donner une mobilité aux agents de santé.
‘’Nous devrons porter le plaidoyer aussi pour faire en sorte que l’ensemble des blocs opératoires qui se trouvent dans la zone nord puissent fonctionner correctement et cela nous tient à cœur’’ a fait savoir le coordonnateur national de programme au FNUAP.