Politique
Rapport de l’Ofnac: Nafi Ngom Keita a saisi le procureur
Publié le mardi 31 mai 2016 | Sud Quotidien

© aDakar.com par DF
L`OFNAC rend public son rapport 2014-2015 Dakar, le 24 mai 2016 - L`Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (Ofnac) a publié son rapport couvrant la période 2014-2015. C`était au cours d`une cérémonie à laquelle plusieurs acteurs politiques, de la société civile ont pris part. Photo: Nafi Ngom Keita, présidente de l`OFNAC |
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Quelques dossiers du rapport de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) sont entre les mains de Serigne Bassirou Gueye. C’est le procureur de la République lui-même qui en a fait l’annonce, samedi 28 mai, à la clôture du séminaire «Justice et Medias» à Saly. Cependant, conformément au secret de l’instruction, le procureur de la République s’est gardé de donner la suite qui sera réservée à ces dossiers.
Par ailleurs, à l’occasion de cette rencontre entre acteurs judicaires et professionnels des médias, le procureur de la République est revenu sur les manquements notés dans le cadre du traitement de certains dossiers. Il cite comme exemple, le non respect du secret de l’instruction, comme ce fut le cas dans la publication du Procès verbal (PV) de l’audition de Thione Seck. Un PV qui a été mis à la disposition de la presse bien avant que le parquet obtienne le dossier, regrette Serigne Bassirou Gueye.
Parlant toujours des «dérives» notées dans le traitement de l’information judiciaire, le procureur de la République de regretter le traitement de certains affaires dans la presse, une chose qui peut être nuisible à la conduite d’une enquête, dit-il. Parlant des manquements notés dans les médias, le procureur de la République regrette le non respect de la présomption d’innocence, la désinformation et le discrédit jeté sur la justice. Les causes de tels manquements sont, selon le procureur, le manque de formation à l’environnement judiciaire, la course vers le scoop. Quid de la corruption et la manipulation des journalistes et le manque d’interlocuteur pour les journalistes ? Pour remédier à ces manquements, le procureur de la République préconise plus de formation pour les journalistes, le respect de l’éthique et la déontologie.
Création de Desk justice préconisée
Selon le journaliste formateur, Mame Less Camara, pour trouver une solution aux divergences entre les journalistes et la justice, il faut que la justice encourage la création de Desk justice dans les rédactions. Mieux, pense-t-il, les journalistes doivent être formés dans le traitement des affaires judiciaires. Les magistrats doivent aussi s’ouvrir plus aux journalistes dans la limite du possible, trouve Mame Less Camara. Il pense, par ailleurs, qu’il est nécessaire de donner aux journalistes de la place dans les salles d’audience. Mame Less Camara trouve aussi important la traduction du vocabulaire de la justice dans les langues nationales car, dit-il, les informations sont de plus en plus retransmises en langues vernaculaires.

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