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La FIDH pour des réparations légitimes aux victimes de Habré
Publié le lundi 30 mai 2016  |  Agence de Presse Africaine
Ouverture
© AFP par SEYLLOU
Ouverture du procès de Hissène Habré
Dakar, le 20 Juillet 2015 - Le procès de l`ancien président tchadien Hissène Habré s`est ouvert, ce matin, à Dakar. L`ancien chef d`État réfugié au Sénégal depuis 1990 est jugé pour "crimes contre l’humanité, crimes de guerre et crimes de torture".




La Fédération internationale des Droits de l’Homme (FIDH) se félicite de la tenue du procès d’Hissène Habré par les Chambres africaines extraordinaires (CAE), mais s’interroge sur la procédure garantissant aux victimes des réparations légitimes.

A la veille du prononcé du verdict de ce procès, la FIDH appelle les CAE à mettre en place un système compréhensif de réparations pour les victimes du régime de Habré et leurs ayant droits, indique un communiqué parvenu dimanche à APA.

Même si le droit des victimes à la réparation, et notamment sous la forme de restitution, indemnisation et réhabilitation, est prévu dans le Statut instaurant les CAE, note le texte, il est maintenant nécessaire de clarifier la procédure et les délais de présentation des demandes des parties civiles.

De même, poursuit la source, le fonds au profit des victimes prévu dans le Statut n’est pas encore opérationnel, alors que les Chambres africaines extraordinaires ne seraient pas amenées à perdurer au-delà d’un possible appel.

Hissène Habré est accusé par les CAE de s’être rendu responsable, pendant son régime au Tchad de 1982 à 1990, de meurtres, exécutions sommaires, détentions arbitraires et actes de torture, constitutifs de crimes contre l’humanité et crimes de guerre.

Sous sa présidence, près de 40 000 personnes ont été assassinées et plus de 200 000 ont été victimes de torture et d’autres violences.

Le procès qui s’est déroulé sur sept mois a permis d’entendre une centaine de témoins et victimes et d’écrire l’histoire de la répression féroce contre les populations tchadiennes.
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