Le chef Le chef de l’Etat, Macky Sall a émis samedi le souhait d’arriver à un consensus national sur l’école sénégalaise, par le biais de concertations qui aboutiraient à "un pacte de stabilité social’’ avec les acteurs scolaires.
De cette manière, l’école sera replacée "au cœur de la République, comme lieu de transmission du savoir et comme espace de construction de la citoyenneté, pour permettre à nos enfants d’accéder à toutes les dimensions de la vie".
Le chef de l’Etat recevait au palais de la République, divers représentants de la vie politique, économique et sociale, dans le cadre du démarrage officiel du processus du "dialogue national" auquel sont conviées les ’’forces vives" de la nation.
Selon Macky Sall, l’éducation "est un ‘sujet du temps présent mais également une question d’avenir qui nous engage et nous oblige vis-à-vis de nos enfants et des générations futures".
"Comme la plupart d’entre nous, je suis un produit de l’école publique sénégalaise, symbole de l’égalité des chances", a-t-il fait observer, en présence de personnalités de divers bords.
"Cette école et ses enseignants, qui ont tant donné, qui ont tant fait pour notre épanouissement, souffre d’un malaise certain, elle peine à trouver des solutions durables de sortie de crise malgré les dépenses publiques élevées dans le système", a-t-il indiqué.
Le dialogue doit de même "accorder une place de choix à la santé pour parvenir dans ce secteur également à un pacte de stabilité qui garantira la paix sociale dans les structures sanitaires", a dit le président Sall.
Il a par ailleurs lancé un appel au secteur privé national, pour "construire ensemble de nouvelles efficacités économiques qui vont renforcer l’implication des entreprises dans le développement économique et dans la création d’emplois pour résorber le chômage".
Macky Sall a dit sa volonté d’engager "un dialogue national inclusif pour discuter avec toutes les forces vives sur les questions majeures qui interpellent le pays".
Différents responsables syndicaux, des représentants du secteur privé, de partis politiques, des chefs religieux et coutumiers ont répondu à l’appel du chef de l’Etat, dans le cadre de ce "dialogue national" visant notamment à mettre en œuvre des réformes constitutionnelles issues du référendum du 20 mars 2016.