Dakar (Sénégal) - Le dialogue national inclusif, réunissant des représentants de partis politiques, de la société civile, des organisations patronales, des autorités coutumières, a débuté au Palais de la République, samedi à Dakar, peu après 16 heures (locales et GMT), sous la présidence du Chef de l’Etat, Macky Sall.
«J’ai souhaité engager un dialogue national inclusif qui concerne les questions majeures qui engagent notre Nation», a dit Macky Sall, en ouvrant les travaux.
«Le dialogue va porter sur certains aspects de la révision constitutionnelle, l’adoption du code général des collectivités locales, la nouvelle législation foncière, et la réforme des codes de l’environnement, minier et pétroliers», a encore dit Macky Sall.
Poursuivant, il a indiqué que les discussions vont également porter sur les secteurs de l’éducation et de la santé, minés par des grèves cycliques.
Selon le chef de l’Etat, les concertations vont se poursuivre sous des formats appropriés et sur des thématiques nationales, sous la supervision du Premier ministre Boun Abdallah Dionne, et du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo.
Fin avril, le président Sall avait profité d’une cérémonie de présentation de condoléances, pour annoncer un dialogue politique d’abord, avant que le Conseil des ministres du 18 mai fixe la date de la rencontre et précise qu’il s’agira d’un dialogue national et inclusif.
Ainsi, 400 invitations ont été lancées pour ces concertations qui vont réunir des acteurs politiques, de la société civile, des religieux et des autorités coutumières.
Du côté de l’opposition, le Parti démocratique sénégalais (Pds) de l’ex-président Me Wade a décidé d’y participer contrairement au Rewmi de l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck, de Bokk Gis-Gis de l’ex président de l’assemblée nationale et du Grand Parti de Malick Gakou.
Ces quatre partis avaient appelé à voter non au référendum du 20 mars dernier axé sur 15 réformés à apporter à la constitution sénégalaise.
TE/cat/APA